Au regard des forts appels, au lendemain de la convocation du corps électoral, qui invitent Bouteflika à se porter candidat à l'élection présidentielle d'avril 2014, il n'est pas exclu que l'annonce de la candidature du président sortant serait imminente. En effet, tous les observateurs indiquent que l'annonce officielle de la candidature de Bouteflika serait imminente. Après que le parti du RND a rejoint le groupe de la coalition (TAJ, MPA, et le FLN), personne ne peut douter du contraire, sauf si ces présidents de partis ne connaissent rien en politique, sinon comment peut-ils engager leurs partis dans une précampagne pour Bouteflika avant même que l'intéressé ne se soit décidé. D'ailleurs, la préparation de la campagne électorale bat son plein et les dernières retouches techniques sont fin prêtes, et président annoncera sa candidature dans un message télévisé à partir de sa résidence de Sidi Fredj, selon certains sources. Par ailleurs, le site Algérie-express a révélé que des marches sont programmées par des fractions politiques et des associations dans tout le pays pour célébrer l'évènement sitôt la candidature portée à la connaissance publique. La source ajoute ; qu'aussitôt, l'annonce faite, tous les anciens ministres du FLN, tentés par la dissidence, comme Rachid Hraoubia, Amar Tou et Mohand Seghir Kara vont rentrer dans les rangs. Après le FLN, le RND invite Bouteflika à briguer un 4ème mandat La machine électorale pro-Bouteflika est lancée. Après le parti Front de Libération nationale (FLN), c'est l'autre parti de la coalition, le Rassemblement national démocratique (RND) qui pousse Bouteflika à briguer un quatrième mandat. Samedi, le secrétaire général de ce parti, Abdelkader Bensalah, a appelé le président sortant à se représenter afin de «poursuivre la marche et préserver les acquis de l'Algérie réalisés sous sa direction dans les domaines politique et socio-économique». Un discours quasi identique à celui du FLN, dont Bouteflika est le président d'honneur. Pour les deux partis, le choix de Bouteflika est une nécessité : ‘'avoir à la tête de l'Etat un homme chevronné et clairvoyant à même de relever les défis qui se posent au pays et à la région toute entière, un homme qui jouit d'une vision prospective''. Même, si Bouteflika maintient toujours le suspense et le mystère sur ses intentions de se porter candidat ou non, des voix de partis et d'organisations de masse se multiplient, l'appelant à briguer un nouveau mandat. Convaincus que, « Bouteflika est une garantie pour le maintien de la stabilité et le développement, une dizaine de partis et d'organisations à l'exemple de TAJ, MPA, RND , FLN et les organisations de l'ONM, l'UNPA et l'ONEC ont appelé le président sortant à briguer un quatrième mandat. Dérangés par la construction de ce grand bloc de soutien autour de la candidature de Bouteflika, plusieurs petits partis d'opposition se sont réunis la semaine dernière pour définir une stratégie commune face à la candidature de Bouteflika. Ainsi, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le parti du MSP ont rendu samedi et dimanche leur verdict : boycotter la présidentielle.