Lors du briefing tenu à la mosquée de Kouba (Alger), Ali Belhadj n'a pas été tendre avec ses sympathisants et militants de son ex-parti dissous. L'ex-lieutenant d'Abassi Madani a tout d'abord pris le soin de «savonner» ses fidèles qui se sont autoproclamés «garde rapprochée» avant de remonter les bretelles aux dizaines de militants de l'ex-FIS qui ont assisté au meeting des «boycotteurs» à la salle Harcha. S'adressant à cette poignée de «barbus» qui jouaient le rôle de l'ex-«chorta islamiya» police islamiste dans les années 1990, Ali Benhadj a été clair, en rappelant qu'il n'avait pas besoin de garde-corps. «Combien de fois dois-je répéter que je n'ai pas besoin d'être protégé», a lancé le n°2 de l'ex-FIS. Ce dernier a ajouté je cite : «Les uns me tirent vers la droite, les autres m'emmènent vers la gauche, certains me poussent à l'avant, les autres vers l'arrière, c'est quoi ça ?». Laissez-moi tranquille, je vous en remercie, seul le Bon Dieu pourrait me protéger, a-t-il ajouté. Dans le même briefing, le vice-président du FIS-dissous a violemment critiqué ses fans qui se sont rendus à la salle Harcha. A ce sujet, Ali Belhadj a rappelé tout d'abord que ces fans et lui-même n'ont pas reçu d'invitation officielle de la part des organisateurs du meeting. En second, il a indiqué que sa présence dans la salle était uniquement en qualité d'un simple citoyen. En réponse à ceux qui lui ont reproché de n'avoir pas pris la parole, Ali Belhadj s'est justifié en indiquant qu'il ne pourrait pas s'exprimer dans un «mariage» qui n'est pas le sien. « Même si j'étais invité à prendre la parole, j'aurais refusé, a-t-il-martelé sans donner de détails. Ali Belhadj a conclu son briefing en demandant à ses fans de mieux se comporter à l'avenir.