Le lait, produit de première nécessité, se fait rare à Tiaret, et le sachet fixé à 25 DA est introuvable sur les étals, a-t-on constaté lors de notre virée. C'est le lait de vache, à 45 DA, qui est proposé par les revendeurs, soit presque deux fois le prix du lait. Depuis une vingtaine de jours, la population de Tiaret est confrontée à une grave perturbation dans la distribution du lait en sachets à 25 DA. Malgré les promesses des ministères concernés, les chargés de familles sont contraints de se soumettre à un parcours du combattant pour acquérir ce produit indispensable qui est privilégié par les couches modestes de la société. Selon certaines sources fiables, les responsables de la laiterie de Tiaret ont préféré approvisionner la population avec du lait de vache fixé à 45 DA à la suite de négociations avec les collecteurs de la wilaya dont la quantité n'arrive pas a satisfaire les demandeurs de ce produit. Les mêmes sources ajoutent qu'un stock dormant d'une importante quantité de poudre de lait est emballé dans les magasins depuis plusieurs mois sur instruction du premier responsable qui a favorisé ses fournisseurs, «ruse oblige». Par ailleurs, notre source ajoute que le produit demandé par le consommateur ne sera produit suite aux instructions données par le patron de la laiterie et les explications des deux ministres ont été déviés vers d'autre cieux, nous confirment un cadre du même organisme. Pour Tiaret et ses communes, on assiste aujourd'hui à des images désolantes où le consommateur fait de la gymnastique pour se procurer un sachet de lait. Le commerçant, lui, est dépassé par cette furia à cause d'une gestion chaotique et catastrophique, où l'Orolait enregistre une chute libre de la production de son produit. Pour l'image matinale chez nous, un visiteur n'en croyait pas ses yeux: on se bouscule pour arracher ces fameux sachets de lait, et chacun est obligé de faire de faire le pied de grue devant le dépôt de distribution et attendre la livraison. C'est une honte ! Chacun trouve son compte pour s'enrichir. Que font nos responsables pour réguler ces dysfonctionnements? Non seulement le sachet de lait à 25 DA se fait rare, mais il remplacé par celui à 45 DA. Et ce qui nous étonne le plus, ce sont les explications avancées par le ministre du Commerce, lors de ses visites marathoniennes, qui n'ont pas été convaincantes d'ailleurs. Des promesses non tenues, une crise qui nous pénalise, car ce sont des enfants sont parfois contraints de s'approvisionner en packs d'un litre cédés à raison de 95 à 130 DA l'unité. La balle est dans le camp des pouvoirs publics afin de mettre fin à ces dérives avilissantes et et à cette pratique inacceptable de la part des cadres de l'Orolait.!