La deuxième semaine de la campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril prochain a été dominée par des meetings au profit de deux candidats sur les six en lice, Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis, au chef-lieu de Bouira, ainsi qu'à Haizer, Bechloul, Aïn Laloui, Sour El-Ghozlane, Aïn Bessam, Aïn Lahdjar, etc. Amara Benyounès du MPA et Amar Ghoul du TAJ étaient les premiers à avoir ouvert le bal de la campagne électoral au profit du président-candidat Abdelaziz Bouteflika en animant deux meeting à Sour El-Ghozlane et Bouira, depuis, ce sont les partisans du président-candidat au niveau local qui ont assuré la suite, en attendant la venue de Sellal et Ahmed Ouyahia annoncés pour la semaine en cours. Après le meeting animé par le candidat Ali Benflis au niveau de la maison de la culture, mercredi dernier, ce fut le tour de Djamel Abdeslam du FAN (Front de l'Algérie nouvelle) à avoir animé deux meeting à Haizer et Bechloul pour le compte dudit candidat, ce dernier originaire de la wilaya de Bouira a invité la population à faire confiance au candidat Benflis pour guider l'Algérie vers un avenir meilleur et mettre un terme au pouvoir en place. Ben Abdeslam tirera à boulets rouges sur la candidate du PT, Louisa Hanoune, qu'il qualifiera de chargée de mission, il ne ménagera pas aussi l'ex-ministre des Travaux publics et président du TAJ, Amar Ghoul, concernant les travaux de l'autoroute qu'il qualifiera de catastrophique et non de projet du siècle. Par ailleurs, l'affichage anarchique, faut-il le signaler, se résume sur deux candidats, Benflis et Bouteflika, point de photo des candidats Belaïd, Faouzi Rebaïne et Moussa Touati. En revanche, quelques photos de la candidate Louisa Hanoune commencent à faire leur apparition au chef-lieu de Bouira. La candidate est attendue dimanche prochain au théâtre communal de Bouira. En revanche, la campagne électorale n'attire pas les foules comme ce fut le cas dans pareils rendez-vous électoraux, une campagne sans engouement du citoyen. Même les parties exerçant au profit du président-candidat travaillent en rangs dispersés, Tout le monde avait constaté cela lors du meeting de Benyounès et Ghoul, où les cadres, élus des parties au pouvoir le FLN et le RND ont brillé par leur absence.