La cellule de communication de la wilaya de Tizi Ouzou a, en des termes à peine voilés, démenti l'information faisant état de l'interdiction de la marche, prévue avant-hier hier au chef-lieu de wilaya et violemment réprimée par les forces de l'ordre déployées en force à hauteur et aux alentours du campus Hasnaoua I, point de départ de la manifestation. «Cette supposée interdiction ne pouvait être le fait des autorités de la wilaya qui ont la profonde conviction que les revendications liées à l'histoire, au patrimoine, à la culture, à l'identité nationale et à la langue amazigh doivent être soutenues et accompagnées», selon les services de la wilaya. «Pour la marche qui était prévue le dimanche 20 avril 2014, à l'occasion de la célébration du Printemps berbère, les services de l'Etat chargés de l'ordre et soucieux de la sécurité du citoyen avaient arrêté un dispositif destiné à encadrer et à accompagner les marcheurs sur le parcours à emprunter», précise-t-on de même source. Malheureusement, a-t-on ajouté, plusieurs itinéraires et points de ralliement ont été différemment proposés par des groupes de marcheurs qui n'ont pas pu s'entendre sur le choix du parcours à suivre. Tout en déplorant «tous les incidents survenus et les dégâts enregistrés, minimes soient-ils, les autorités de la wilaya ont considéré que les dissensions entre marcheurs ont provoqué, hélas !, la confusion et excité les esprits. «Certaines personnes, mues probablement par des intentions inavouées, ont eu des comportements intempestifs, allant jusqu'à jeter des pierres sur des agents de l'ordre public qui avaient la seule mission d'encadrer la marche, de la sécuriser et non de l'empêcher.»