Au moment où la Palestine est phagocytée par le régime sioniste, au moment où l'un des symboles de l'Islam ( la Mosquée d'Al Aqsa) est constamment violé dans l'espoir d'une future éradication, les « djihadistes » du «monde» musulman fantasment encore sur les jeux de guerre. Leurs cibles sont bien sûr leurs propres frères. Leurs mentors sont bien évidemment les ennemis mêmes du monde musulman. En Syrie ou ailleurs, ces mercenaires à la carte font le jeu d'un Occident assoiffé de pétrole et d'autres ressources stratégiques, en sus d'une hégémonie pathologique au nom de prétendues valeurs démocratiques, etc. En Somalie : un chef d'Al-Shabab a déclaré que son groupe allait étendre la guerre en Somalie au Kenya voisin, où les combattants venus de Somalie ont déjà mené des attaques, a annoncé jeudi dernier un média favorable au groupe extrémiste. Fouad Mohamed Khalaf a appelé les combattants de son groupe radical lié à Al-Qaïda à poursuivre leurs attaques contre des cibles au Kenya. Dans un enregistrement diffusé par une radio pro-Al-Shabab, il affirme que la guerre va se déplacer vers le Kenya. Khalaf a appelé les musulmans kényans à prendre les armes et à combattre au Kenya, pays qu'il accuse de tuer des musulmans en Somalie. Il a récité des versets du Coran et a déclaré : « Nous sommes autorisés à nous venger du Kenya dans les mêmes mesures que ce qu'ils nous font ». Les combattants islamistes Al-Shabab luttent contre le contingent kényan de la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), dont les troupes ont chassé le groupe radical hors de la majeure partie du sud de la Somalie. Le groupe radical affilié à Al-Qaïda, qui s'oppose à l'engagement du Kenya en Somalie, a mené plusieurs attaques meurtrières à Nairobi, la capitale kényane, notamment l'attaque du centre commercial Westgate, l'année dernière, qui a fait 70 morts et des dizaines de blessés. Les forces kényanes ont récemment relancé une offensive aérienne contre des camps d'entraînement du groupe extrémiste islamiste dans le sud de la Somalie. Des dizaines de combattants auraient été tués lors de la dernière frappe aérienne qui a touché la ville somalienne de Jilib, une des rares zones encore contrôlées par Al-Shabaab. Au Pakistan : selon l'armée pakistanaise, des avions de chasse et hélicoptères de combat ont mené, mercredi dernier, des raids aériens contre un groupe de militants islamistes. Le bilan est de 60 morts. Ces raids ont été effectués dans le Waziristan du Nord, dans le nord-ouest du pays. De très hauts responsables du mouvement islamiste en question feraient partie des victimes. En Egypte : les autorités de sécurité égyptiennes ont révélé que le dirigeant du groupe armé qui avait revendiqué l'attentat contre un bus de touristes sud-coréens, il y a trois mois, a été tué. Shadi El-Menei, le leader du groupe djihadiste Ansar Beit Al-Maqdis, a été retrouvé inanimé avec trois autres membres de l'organisation à bord d'un véhicule. Ils auraient été tués par balles, mais les auteurs n'ont pas encore été identifiés. Ansar Beit Al-Maqdis, qui signifie les partisans de Jérusalem, est un groupe armé qui étend ses activités terroristes notamment dans la péninsule du Sinaï depuis le départ du président égyptien Mohamed Morsi, en juillet 2013. L'attentat qu'il avait revendiqué avait fait quatre morts dont trois Sud-Coréens.