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Une industrie naissante qui nécessite l'accompagnement de l'Etat
Publié dans La Nouvelle République le 20 - 06 - 2014

La production nationale pharmaceutique est une industrie naissante qui nécessite l'accompagnement et l'encouragement de l'Etat en vue de son développement, ont plaidé mardi à Alger des spécialistes en la matière.
«Si les projets d'investissement dans le domaine de l'industrie pharmaceutique se concrétisent, ils permettront de placer l'Algérie en position de force non seulement pour couvrir le marché national mais surtout pour exporter», a affirmé le président de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie, Abdelouahed Kerrar. Il a précisé qu'il existe actuellement des investissements «importants» dans le domaine, un nombre d'unités de production opérationnelles estimé à 70 et 117 projets en cours de réalisation ou des intentions d'investissement officiellement recensés. «Néanmoins, il existe un décalage entre ces ambitions et la formation, dès lors que l'approche de l'industrie pharmaceutique n'existe toujours pas de manière entière et universitaire», a-t-il déploré. Le président de l'Unop a cité, à ce propos, l'absence de formation aux métiers de l'industrie pharmaceutique, dont les opérateurs sur la chaîne, la formation en assurance-qualité, ainsi que les inspecteurs de la qualité qui relèveraient du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière. «Tout cela reste à faire, d'autant que l'Algérie a l'ambition d'avoir une industrie de biotechnologie mais ne dispose pas de cadre juridique dans ce domaine. J'ai cité la formation mais il y a également d'autres ingrédients importants comme la mise à niveau du cadre réglementaire et l'émission d'un nouveau cahier des charges pour l'industrie pharmaceutique», a-t-il ajouté. Interpellé sur la loi sur la santé de 1985, M. Kerrar a espéré que celle en préparation soit «plus moderne» et «en phase avec l'outil industriel existant», précisant que le texte précédent correspondait à «l'époque où l'Algérie importait pratiquement tous ses médicaments». «Je dirais néanmoins que cette industrie a réussi en dix ans à multiplier par 10 sa production et l'on atteint aujourd'hui 40% de couverture des besoins du marché national. Je ne connais pas beaucoup de secteurs en Algérie qui couvrent autant la demande locale», a-t-il indiqué avant de noter que le problème réside surtout dans les lenteurs administratives. En plus de la mise à niveau de l'outil juridique, le président de l'Unop a plaidé pour que les ressources humaines et matérielles soient mises «au service» du producteur qui gère le médicament, ce qui permettrait, à son avis, non seulement de couvrir une grande partie des besoins du pays mais aussi d'aller vers des segments qui jusque-là réservés à certains pays développés, à savoir en particulier la biotechnologie. Abordant le volet de la distribution, le spécialiste a relevé la carence en matière de statistiques «régulières» en Algérie et estimé que ce volet souffre également d'un «manque flagrant» du cadre réglementaire, d'un «cahier des charges à mettre en place et surtout des conditions de distribution qui doivent régulièrement être inspectées et auditées comme cela se fait à travers le monde», a-t-il clarifié. «Le fonds de péréquation existe pour certaines régions du pays mais qui n'a jamais été affecté, alors qu'il l'a été pour d'autres produits comme le ciment et la farine», a-t-il, en outre, rappelé à ce sujet. S'agissant de la recherche, l'intervenant a fait savoir qu'il existe deux unités de production en relation avec l'université, insistant sur la nécessité de «défiscalisation» de cette discipline qui nécessite un «environnement particulier» pour son développement, car «l'Algérie a les moyens financiers et techniques pour ce faire», a-t-il martelé. Il faut plus d'efforts consentis Notant, par ailleurs, que «beaucoup de choses ont été faites par l'Etat pour l'encouragement du générique et que celui-ci est en train de prendre le pas sur le terrain, M. Kerrar a ajouté que s'il n'y avait pas de production nationale il y aurait eu des «déséquilibres» au niveau des caisses de sécurité sociale. Il a conclu son propos en espérant que ces assises aboutissent à des recommandations allant dans le sens de «l'intérêt» du malade car, a-t-il observé, la majorité des produits pharmaceutiques seront à l'avenir des bioéthiques. Le président du Conseil de l'Ordre des pharmaciens d'Alger, Lotfi Benbahmad, a plaidé de son côté pour la «formation aux bonnes pratiques de la gestion» de l'officine et à l'implication du pharmacien dans les programmes de prévention et ce, a-t-il soutenu, en tant qu'«acteur dans la chaîne de santé en Algérie». Les Assises nationales de la santé devraient aboutir à «l'encouragement» de la production nationale pharmaceutique, le «renforcement» de l'arsenal juridique ainsi que la «correction» des dysfonctionnements dans la gestion de l'industrie pharmaceutique, a indiqué de son côté, le directeur de la pharmacie et des équipements médicaux au ministère de tutelle, Hafed Hammou. La prise en charge des problèmes de distribution dans les régions du sud ainsi que l'encadrement de l'industrie pharmaceutique par un arsenal juridique sont, par ailleurs, les principales attentes du président de la Société algérienne de pharmacie, Farid Benhamdine.

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