Le mois de Ramadan tire à sa fin. Il laissera certainement des traces d'autant que l'Algérie a, durant ce mois, marqué l'histoire de la Coupe du monde. Un Ramadan pas comme les autres puisque même les jeûneurs ont eu à le vivre intensément et avec enthousiasme en suivant cette coupe du monde où le pays organisateur, le Brésil, le grand Brésil, s'est fait humilier pour avoir toisé ses adversaires. Dans quelques jours, le mois sacré sera inscrit dans le registre du passé autant que cette Coupe du monde qui a vu l'Allemagne remporter le trophée et l'Algérie rater d'un cheveu la qualification aux quarts de finale. Dans les prochains jours, le marché des transferts des joueurs sera bouclé mais jusqu'à présent et en dépit d'un battage médiatique sans précédent, nos internationaux ne trouvent pas preneur. Contrairement aux joueurs locaux qui changent de club comme ils changent de chemise. Ils sont tous bien cotés, bien notés qu'ils ne trouvent aucune peine à parapher des contrats, mirobolants de surcroît. Les entraîneurs tirent également leur épingle de jeu et sont assurés de prendre leur part du gâteau. Pas la plus grosse mais qui donne le tournis tellement elle est importante. Les dirigeants se servent, se sucrent à leur manière car ils se croient si indispensables à notre football qu'ils méritent de fortes récompenses. Mais une fois tout le gâteau partagé et l'argent rentré dans la poche, point de football puisque tous les problèmes de la planète s'abattent sur nos clubs qui ne savent plus s'ils sont professionnels ou budgétivores uniquement. Le tonneau des danaïdes qui n'a pas de fond mais qui avale tous les fonds. Vous allez voir que rien ne changera et que nos équipes nous offriront le même football des années passées. Le plus ennuyeux de la planète terre et le plus terne.