Le chef-lieu de la commune d'Oued Djemaâ, relevant de la daïra de H'madna, située à une quinzaine de kilomètres de Relizane, est dans un état des plus chaotiques, et ce, de l'avis des habitants et de tous ses visiteurs. A la moindre averse, la chaussée et les trottoirs se transforment en véritables bourbiers. «Ce périmètre urbain n'a bénéficié d'aucun projet d'entretien ou de réhabilitation. Mis à part les quelques menus travaux, entrepris du côté du CEM et de la polyclinique, rien n'a été fait. A un mois seulement de la rentrée scolaires, rien n'a été entrepris pour que cela change enfin». L'axe menant au siège de la mairie, puis vers la commune de Zemmoura est dans un état lamentable», déplore un habitant du chef-lieu, qui ajoute : «Notre supplice ne date pas d'hier. L'été, la poussière nous asphyxie. En hiver, c'est la gadoue qui nous fait évoluer dans de véritables marécages. C'est invivable !». En outre, la route du chef-lieu communal est le seul axe qui relie plusieurs communes, à l'instar de H'Madna, Djdiouia et Relizane, au chef-lieu de la wilaya, via la RN4. «Cet axe routier connaît un trafic très dense, et l'état de dégradation qui le caractérise fait que les usagers endurent un calvaire au quotidien», dira un automobiliste. Au carrefour des chemins menant au village historique, le décor qu'offre la chaussée est vraiment désolant. La circulation y est des plus compliquées. «Les responsables locaux n'ont même pas jugé utile d'entretenir ce carrefour», s'insurge un habitant, qui enchaînera : «Les trottoirs, quand ils existent, sont défoncés. Des tas de boue et de détritus, charriés par les eaux pluviales, s'y entassent. Des travaux ont été lancés dans le cadre des PCD, mais ils se sont arrêtés au niveau de la station des fourgons depuis plus d'an ». Un autre un habitant ajoutera : «Le chef-lieu se dégrade de plus en plus. Les ordures ménagères, jetées à même les trottoirs et la chaussée, empoisonnent notre quotidien. Il n'y a pas de collecte régulière et les bacs à ordures sont loin de suffire.