Les Etats-Unis veulent rattraper le retard de leurs relations commerciales avec l'Afrique. A l'occasion du sommet Etats-Unis-Afrique, qui se déroule du 4 au 6 août à Washington, le président Barack Obama a annoncé hier qu'un investissement de 14 milliards de dollars américains dans le continent africain. Plusieurs entreprises américaines se sont engagées à investir dans les secteurs de la construction, des énergies nouvelles, de la banque et des technologies de l'information. Mardi, Barack Obama doit participer à une discussion avec des chefs d'entreprise et des dirigeants politiques. Plus de 90 entreprises seront présentes, dont des mastondontes comme Chevron, Ford Motor, General Electric, Wal-Mart Stores ou Morgan Stanley. «Amélioration de la prospérité sur les deux rives de l'atlantique» Selon le secrétaire américain au commerce, Penny Pritzker, «chaque jour, 250 000 Américains vont travailler à des postes qui s'appuient sur les exportations vers l'Afrique, ces accords vont se traduire par une amélioration de la prospérité sur les deux rives de l'Atlantique dans les mois à venir». Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement ont été invités à Washington pour ce premier sommet Etats-Unis-Afrique, destiné à montrer l'intérêt des Etats-Unis dans l'amélioration de leurs relations commerciales avec le continent africain. Initié par la France en 1973, le principe de ces grands rassemblements a depuis été repris par la Chine, le Japon, l'Inde, l'Union européenne, la Turquie, le Brésil. Au nom de la défense de ses intérêts, la première puissance mondiale ne pouvait rester en marge plus longtemps, alors que Pékin mène sur ce continent une offensive commerciale.