La commission provisoire de délivrance de la carte professionnelle de journaliste a commencé à recevoir les dossiers des journalistes au 17, rue Mustapha Feroukhi (au centre-ville d'Alger). Cette commission, d'un caractère technique, a la tâche de de recenser les journalistes professionnels, comme l'a annoncé le ministre de la Communication, Hamid Grine. Elle délivra la carte professionnelle aux journalistes qui leur permettra d'accéder aux différentes sources d'information. L'accès à l'information, ce droit pourtant assuré dans la loi organique de l'information, est le casse-tête des journalistes. Il est l'origine des difficultés du métier. Les journalistes trouvent des entraves pour accéder aux différents services ou institutions pour avoir des informations à propos d'un sujet spécifique. Les journalistes sont parfois malmenés et chassés des lieux de couvertures, alors qu'ils ne sont qu'en train d'assurer leur devoir et le droit d'informer le citoyen. Le dossier à fournir pour s'octroyer la carte professionnelle comprend une demande manuscrite, deux photos d'identité, un extrait de naissance n°12, une attestation ou certificat de résidence, la justification de la relation de travail liant le journaliste à son employeur (contrat de travail), le numéro d'identification fiscale ou toute autre justification pour le journaliste indépendant, attestant que le journaliste est bien sa profession principale, régulière et rétribuée. Selon le président de cette commission, Saâdi Chibah, ces documents demandés ont une relation directe avec le métier et atteste l'exercice du journalisme comme profession principale. Il a mentionné que le dossier peut être déposé par un confrère. «Le journaliste n'est pas obligé à se déplacer à notre siège, il peut charger un confrère pour le faire, à condition que ce dernier soit muni de la pièce d'identité du journaliste voulant déposer son dossier», a expliqué M. Chibah. Concernant le déroulement des travaux de la commission, M. Chibah informe que son instance s'est attendue à la demande puisque le but de la procédure est d'organiser tout un secteur, qui connaît une abondance. Installée le 22 juillet, à Alger en présence du premier responsable du secteur, cette instance est constituée d'un cadre du ministère de la Communication ( le président), un expert du ministère du Travail et onze journalistes dont la majorité est issue des médias publics. A signaler que l'installation de cette instance est un préalable à la constitution de la commission chargée de délivrer la carte nationale professinnelle de journaliste , de l'autorité de régulation de la presse écrite, du conseil supérieur de l'éthique et de la déontologie, selon le ministère de la Communication.