Et nous n'accepterons pas qu'elles soient à l'ordre du jour» des prochaines négociations prévues par l'accord de cessez-le-feu à Ghaza, a déclaré M. Mechaâl lors d'une conférence de presse à Doha (Qatar) où il vit en exil. «Cela ne peut faire l'objet de marchandages ou de négociations. Personne ne peut désarmer le Hamas et sa résistance», a-t-il ajouté, défiant ainsi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui pose le désarmement du mouvement comme préalable à tout accord à long terme. Un accord de cessez-le-feu est observé depuis mardi entre Israéliens et Palestiniens après 50 jours d'agression israélienne contre Ghaza, ayant fait plus de 2 140 morts et 11 000 blessés. L'accord prévoit notamment l'allègement du blocus de Ghaza imposé depuis 2006 par Israël et qui asphyxie les 1,8 million d'habitants de l'enclave palestinienne. La réouverture de l'aéroport et du port maritime de Ghaza doit être discutée au Caire.