Des islamistes ont fait des aveux à la presse française indiquant que les sept moines ont été bel et bien exécutés par leurs acolytes. C'est le cas de l'hebdomadaire «Marianne» qui a recueilli le témoignage des ex-membres des groupes armés, confirmant l'assassinat des moines français par les criminels du GIA (Groupe armé islamique). Malgré les revendications des éléments du GIA, les témoignages et les aveux de leurs acolytes, certaines parties françaises continuent toujours à se douter des circonstances de la mort des sept moines de Tibehirine. Quelques heures seulement après avoir exécuté les malheureux moines, ce sont les criminels islamistes eux-mêmes du GIA qui ont revendiqué cet assassinat. Les sanguinaires et par le biais de leur journal de propagande «Al Ansar» n°4, ont annoncé qu'ils ont tué les sept moines, retenus en otage. Le jour même de l'enlèvement des sept moines, nous avons donné peu de chance à ces malheureux de sortir vivants des mains de «Daaech» algérien. Nous avons donné explicitement le nom de «Daech» à la place des sanguinaires du GIA, uniquement pour dire à ceux qui ne connaissent pas encore l'identité exacte de ces groupes armés islamistes. Contrairement à ceux qui continuent de faire la différence entre ces criminels, nous l'avons dit dans le passé, nous le dirons aujourd'hui et nous le répéterons toujours que si les noms de ces organisations changent, ce n'est pas le cas pour l'idéologie et la barbarie qui sont les mêmes. Ce sont ces raisons qui nous ont poussés à l'époque, que la chance de retrouver vivants les sept moines est très minime pour ne pas dire totalement impossible. Comment ces membres de ces organisations qui détiennent tous un seul projet à savoir «La terreur et la mort» puissent libérer sain et sauf, les innocents moines. Certaines informations ont même fait part à l'époque que les pauvres moines n'ont pas manqué de porter assistance humanitaire aux éléments de ces groupes armés. Si certains malades et blessés ont été soignés, les moines ont également remis des produits alimentaires à ces groupes qui vivaient comme des animaux traqués dans les montagnes. Ce sont également ces mêmes raisons qui ont rassuré les pauvres moines à ne pas quitter leur monastère à Tibhirine. Les malheureux moines n'ont jamais cru qu'ils seraient assassinés par les mains de ceux qui ont aidé et secouru. N'importe quelle autre personne dans le monde aurait fait exactement comme que les moines, croyant qu'ils avaient à faire à des êtres humains. Malheureusement ce n'était pas le cas, les éléments des groupes armés se transforment en «monstres» et peuvent et redeviennent sans pitié avec les personnes qui ne partagent pas leurs idéologies y compris les animaux. Lors de la décennie rouge qu'a connue l'Algérie, certains criminels islamistes ont assassiné froidement leurs progénitures, épouses, frères et sœurs et des membres de leurs familles. Comment voulez-vous que ces sanguinaires qui se déchirent eux-mêmes dans leurs fiefs et qui assassinent leurs familles pourraient-ils alors épargner d'autres personnes surtout lorsqu'il s'agit d'étrangers ? Revenons aux témoignages sur l'assassinat des moines pour dire que des ex-terroristes ont fait des aveux à l'hebdomadaire «Marianne». Ces aveux ont été diffusés également par plusieurs quotidiens, presses parlée et écrite dont la chaîne française France 3. Des extraits de témoignages saisissants de ces terroristes, dont celui de Hassan Hattab, ancien membre du GIA et fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) affirmant que Djamel Zitouni, son rival parmi la chefferie du maquis terroriste, l'a appelé pour lui dire : «Je t'informe que j'ai tué les moines ce matin». Il rapporte également les aveux d'Abou Imen, dernier geôlier des moines assassinés, qui a assisté à leur décapitation. Ils ont tous été égorgés au couteau. L'un d'eux (terroriste) m'a dit «Tiens, égorges !». J'étais pétrifié. Il m'a poussé à l'égorger». Abou Mohamed, émir du GIA, affirme quant à lui que «Zitouni a pris la décision de se débarrasser des moines. Il n'était pas facile de prendre leur corps en entier, alors, ils les ont décapités», ajoutant, qu'«ils ont enterré les corps dans les montagnes de Bougara. Et moi, j'ai emmené les têtes dans une voiture pour les jeter sur la route». L'hebdomadaire révèle également que l'enlèvement des moines devait permettre au GIA, qui réclamait en échange, la libération d'Abdelhak Layada, de se faire reconnaître comme interlocuteur par la France, estimant que «ce que prouve ce film, c'est l'égo des politiques français. Ils restaient fidèles aux villageois, au monastère et à la coopérative agricole qu'ils avaient créée. Cité par Marianne, le réalisateur et journaliste algérien Malik Aït Aoudia, correspondant de l'hebdomadaire en Algérie et co-auteur du film a déclaré avoir voulu «rendre hommage à ces hommes qui aimaient mon pays et ne l'avaient pas abandonné malgré le terrorisme et la solitude».