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Pour un code du travail inclusif luttant contre l'informel
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 09 - 2014

Le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care) a organisé hier à l'hôtel Hilton, avec le soutien de la Délégation de l'Union européenne en Algérie, une conférence intitulée «Pour un code du travail inclusif».
La rencontre a été animée par les spécialistes Mahrez Aït Belkacem et Karim Tamer, et a porté sur une réflexion économique concernant le code de travail et la lutte contre l'informel en Algérie. D'emblée, les conférenciers ont évoqué la réforme des lois sociales entamée par l' Algérie dans le cadre des relations de travail. Cette réforme, dont une mise à jour a été entamée en 1990 dans le cadre des lois sociales, a vite montré «la faiblesse» des capacités des partenaires sociaux à être capable d'inspirer et de produire un droit du travail autonome qui naîtrait de l'entreprise sans devoir être suppléée par l'intervention de l'Etat. «Les réformes de première génération ont fait atteindre leur limites. Aujourd'hui, nous faisons appel à des nouvelles réformes qui doivent être adoptées à la tendance globale dans le marché du travail, pour permettre d'une part d'améliorer la compétitivité des entreprises et, d'autre part, de lutter contre le travail informel», dira Mahrez Aït Belkacem, consultant en entreprise. Le chômage est aggravé par l'importance du secteur informel. Sa croissance est de 10% par an. Il emploie une force de travail nombreuse sans protection sociale et dans des conditions de précarité inacceptables, d'où l'importance d'une réflexion sur la nécessité de réformer le droit des relations de travail, l'introduction de plus de flexibilité à travers de nouvelles formes de relations de travail, du CDD et CDI, qui permettront «d'extirper, de la sphère du travail informel, ces milliers de travailleurs au noir vers la sphère formelle», a ajouté M. Aït Belkacem. Selon Care , la présence d'une importante économie informelle dans notre pays ne semble pas émouvoir. Son importance démesurée est de nature à mettre en cause la cohésion sociale et l'édification d'une économie citoyenne. «Des réformes de seconde génération doivent s'attaquer aux rigidités présentes dans le droit du travail qui sont des freins dirimants à l'émergence de relations de travail assainies à même de favoriser une utilisation efficiente de la ressource humaine», dira de son côté Karim Tamer, ancien directeur du Cabinet conseil en ressources humaines, et membre de Care. Il y a eu la présentation d'un avant-projet d'étude sur le code du travail, prévoyant une codification et l'introduction de nouvelles formes d'emploi à travers la diversification de statut des salariés, comprenant une démarche «inclusive» de l'offre de travail luttant contre l'informel générateur d'injustice sociale et de précarité et accompagnée par une fluidification du recrutement. Les présents ont appelé à un assouplissement du licenciement, l'élargissement de la faute du travail, à ce que les pouvoirs publics, la fiscalité, la sécurité sociale doivent s'adopter aux actuelles. «Arrêtons de dire que l'informel est un amortisseurs du chômage et pensons à rendre le formel plus compétitif que l'informel», est l'objectif de Care à travers cette matinale. Dans le même contexte, les intervenants ont mis l'accent sur l'importance de la formation des jeunes, la responsabilisation de l'employeur et le rôle de la réglementation dans une économie forte et durable.

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