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Des rites et des pratiques liées aux croyances anciennes
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 09 - 2014

L'usage du henné qui remonte aux temps anciens est lié à des rites religieux, sinon à des considérations d'ordre thérapeutique ou esthétique.
Nous sommes à une époque où les produits de maquillage font l'objet d'un commerce florissant, mais le henné s'est maintenu comme teinture traditionnelle, fortement appréciée pour ses nombreuses vertus. Depuis la nuit des temps, on a cru que le henné sert à éloigner le mauvais œil qu'il donne de la couleur et de la vigueur aux cheveux. De plus, par respect des convenances et des rites ancestraux, il doit être de toutes les cérémonies religieuses ou festives. Pourquoi donc s'en priver ? La pratique du henné n'est courante que dans les pays maghrébins et moyen-orientaux. En Europe ou en Amérique, il est introduit pour des raisons purement esthétiques ou comme phénomène de mode sous forme de tatouages en multiformes et monochrome. Dans le temps et l'espace Les textes assyriens qui se réfèrent une multiplicité de religions avant l'apparition des monothéisme, font état de goûts prononcés pour le henné dont la meilleure variété est produite dans ces régions restées attachées aux plus vieilles croyances. Les Egyptiens du temps des hiéroglyphes et le royaume de Saba, en font un usage fondé sur des références religieuses du paganisme. Le produit colorant et que l'on croit être à multiples vertus curatives, provient d'un arbre poussant admirablement dans ces régions chaudes de l'Orient, mais au milieu des points d'eau. Les géographes arabes comme El Idrissi et Al Bakri au 11e siècle ont parlé de la prospérité qu'a connue l'arbre du henné, devenu une source de revenus considérables, l'écosystème de la région ayant été favorable à sa culture comme à celle du palmier. Quant à la récolte, c'est une affaire des femmes qui, de génération en génération, ont développé l'art d'effeuiller les arbres, avant d'étaler la récolte de feuille dans des espaces aménagés à l'abri du vent et du soleil. Ces femmes ont toujours respecté les recommandations que leur ont transmises leurs aînés, comme éviter l'exposition au soleil, pour que le henné garde tout son parfum, sa couleur et ses vertus. Dans les pays musulmans, on a toujours dit que le henné fait partie des arbres du paradis. Les vertus curatives, hygiéniques et esthétiques du henné Les usages relèvent de la compétence des femmes qui ont appris à broyer les feuilles séchées, à mélanger cette poudre obtenue dans des proportions raisonnables à du lait, sinon à de l'eau ou à du miel, quand ce n'est pas à de la bonne huile d'origan, d'arganier ou de lentisque ou de tout autre végétal pouvant apporter une note supplémentaire de parfum et de pouvoir thérapeutique. Avec le henné additionné de divers ingrédients bénéfiques, on traite des maladies de la peau, de l'organisme souffrant de troubles divers liés à l'excès de chaleur. Les connaisseurs disent qu'en plus des traitements de la peau, comme du cuir chevelu atteint de la gale ou de la teigne, on a soigné à des époques déterminées de l'histoire, les gencives irritées, la paume de la main qui se craquelle. On reconnaît aussi, au henné des propriétés antibactériennes, antidiarrhéiques et diurétiques, lorsqu'il est consommé par décoction. Des études scientifiques ont confirmé que le henné a servi à protéger l'organisme des enfants nouveaux nés et des vieillards. On donne à ces personnes vulnérables du lait à boire dans lequel on a laissé macérer des feuilles de henné. Le henné a servi à nourrir la chair, à redonner du tonus aux muscles. On l'applique aussi en cataplasme de grand-mère pour soigner les coups de soleil, sinon en massage contre les rhumatismes pour la chaleur qu'il est capable de transmettre. Les spécialistes de cette médecine alternative, font intervenir le henné pour traiter la sciatique, les maux de ventre, les nerfs, le vieillissement précoce. Le henné pour l'hygiène et contre les forces malfaisantes On utilise le henné pour nettoyer la peau en la débarrassant de tous les éléments pouvant porter atteinte au teint. Le henné est préparé, selon des recettes à base de corps gras ou de lait pour l'obtention d'une pâte efficace à étaler sur des parties du corps sur lesquelles finissent par apparaître des reflets recherchés pour des raisons d'esthétique. Certains lui ont ajouté de la poudre provenant de la pierre sanguine. Mais pour tous ces usages, il est recommandé de consulter des connaisseurs. Dans les sociétés traditionalistes, qui croient fermement en l'existence de forces malfaisantes, on a recours au henné en mixture pour protéger les enfants contre les menaces des personnes porteuses de maléfices et à l'affût de quiconque à éliminer par jalousie. La protection est assurée par la teinte du henné sur les mains, les pieds. Les personnes ciblées par ces forces malfaisantes sont surtout les femmes enceintes, les garçons nouveau-nés, les nouveaux mariés. Mais, attention, nous rentrons là dans un domaine de croyances, qui peuvent être des superstitions !

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