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Les start-ups n'arrivent toujours pas à se développer en Algérie
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 10 - 2014

Des programmes de financement et d'autres de développement. Tout y est pour initier la création de start-ups qui devront booster l'économie nationale. Et malgré cela, le résulat est décevant et ce, après plus d'une dizaine d'années du lancement de ces programes de développement économique. Leur nombre reste insuffisant et par conséquent notre économie ne s'est réellement pas développée ni diversifiée.
Lors du premier forum du «Magazine N'tic» organisé hier à Alger, plusieurs intervenants y étaient pour parler du «mirage» start-up. La vérité est amère mais elle est là. Les start-ups en Algérie n'ont toujours pas connu le sort souhaité et attendu. Pourtant, elles ont droit depuis les années 2000 à des aides financières apportées par les différents dispositifs étatiques à l'exemple de l'Ansej ou la Cnac. Pourquoi n'y a-t-il pas eu de résultats ? Les intervenants ont alors évoqué plusieurs problèmes et obstacles qui s'y dressent. Parmi eux, la reticence de nos jeunes envers la vie active. Le directeur de l'école supérieure de l'informatique (ESI), Mouloud Koudil, a relevé que les étudiants de son école avaient peur d'intégrer le monde du travail malgré leurs capacités. Ils voulaient, par contre, poursuivre leur carrière à l'école et intégrer ainsi la Fonction publique. Chose qui n'est pas forcément en faveur de l'économie nationale. «C'est notre faute quelque part parce qu'on n'a pas préparé ces étudiants pour intégrer le monde économique. Ils n'ont pas eu de formations complémentaires», dit-il à cet égard. Notre interlocuteur a souhaité donc qu'il y ait un contact et une coopération réelle entre les universités et écoles algériennes et les entreprises économiques afin d'apporter de l'assurance à l'étudiant d'un côté et d'un autre, faire en sorte que l'entreprise algérienne prenne conscience du potentiel de la matière grise locale. Pour sa part, Ali Kahlane, président de Satlinker, une entreprise algérienne activant dans les domaines de l'Internet et de l'integration de solutions informatiques, a rappelé l'existence du fonds de développement des TIC mais qui ne sert pas à grand-chose malheureusement. Même chose pour le programme e-Algérie qui devrait être un portail et une base de données importante pour les porteurs de projets. M. Kahlane a regretté, comme tous les présents d'ailleurs, le fait que ce si important portail soit mal géré et a souhaité que les autorités concernées revoient ce disfonctionnement. Quant à l'Ansej et les autres dispositifs similaires, il a noté que «l'état d'esprit y est». Cependant, il serait indispensable de revoir quelques détails pour que ça fonctionne mieux. M. Louai Djaffer, cofondateur et directeur général du site électronique de recrutement Emploitic, a en revanche déploré que les start-ups ne profitent réellement pas de ces financements car leur importance est négligée. «L'argent est comme l'eau, dit-il, il va là où c'est facile mais sûrement pas pas vers les start-ups.» M. Djaffer a ensuite relevé que si ces start-ups en bénéficient, cela ne concerne pas la trésorie. La remarque a été également faite par quelques porteurs de projets et créateurs de start-ups présents et qui souhaitent quand même avoir droit au financement de leur fonds de roulement. Oufa Benterki qui a créé une solution pour le traitement automatique des langages naturels est un bon exemple. Elle a déposé son dossier en decembre 2013 au niveau du dispositif Cnan pour le financement de son projet. A sa surprise, on lui a demandé de présenter des factures et non pas son étude de projet !!! Pourtant, elle a été primée pour sa solution informatique comme leader en technologie dans la région Mena en 2012 par le programme «Techwomen» dédié aux femmes de ces régions, initié par le président des Etats-Unis d'Amérique, Barack Obama, et organisé par the Institute of international education (IIE). Malheuresement, son cas n'est pas unique. De nombreux jeunes algériens talentueux de ce domaine se retrouvent face à de pareils obstacles. Pour les aider, le directeur de l'ESI a présenté un projet de création d'une filiale où il sera possible d'accompagner les jeunes dans leurs projets et maximiser leurs chances de réussite.

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