«La présente loi de la promotion immobilière est la plus mauvaise loi décrétée dans les affaires économiques du pays.» Au niveau de l'hôtel Bel Air d'Aïn Témouchent, s'est tenue samedi l'assemblée élective du bureau de la wilaya d'Aïn Témouchent de la confédération générale du patronat. En effet 25 entrepreneurs et promoteurs immobiliers de la wilaya d‘Ain Témouchent et adhérents à la confédération générale du patronat (CGP BTP) ont participé à cette élection qui s'est déroulée dans de très bonnes conditions avec la présence du vice-président national de du CGP, M. El Frangi Mohamed, chargé de l'organique .Ainsi ils ont renouvelé leur confiance au président sortant Mr Errouane Sidi Mohamed. Et en marge de cette AGE, le vice-président national du CGP, M. Frangi Mohamed a fustigé l'administration dans sa déclaration à la presse locale».Il existe environ 32 500 entreprises actives àl'échelle nationale dont au moins 550 parmi elles sont classées entre les catégories 6 à 9. «L'administration nous ignore complètement alors que nous avions réalisé un défi en construisant les 850 000 unités de logements du programme présidentiel portant 1 000 000 unités et nous avons créé des milliers d'emplois. Elle nous sous-estiment, car la plupart de nos entreprises sont classées entre les 1 et 2 et par conséquent, elles n'ont pas de chance d'obtenir des projets. Nous avons proposé au ministre de tutelle, le consortium en quatre entreprises de la catégorie une pour bénéficier des projets attribuées à celles de la catégorie 4. En outre, nous avons rejeté en bloc la nouvelle loi relative au promoteur immobilier qui est la plus mauvaise loi décrétée dans le cadre des affaires économiques. Nous avons demandé son annulation et son changement radical. En matière de construction de logement, l'état algérien n'a pas besoin de faire recours aux entreprises étrangères». En fin de la séance Mr El Frangi a appelé l'ensemble de ces entrepreneurs et promoteurs à s'unir et s'entraider pour l'intérêt général, car l'CGP est un partenaire économique et social de l'Etat.