Une femme âgée de 55 ans est décédée et environ 100 autres ont été blessés mercredi matin dans le déraillement du train électrique de 8 heures Alger-Thénia, à quelque 150 m de la gare d'Hussein-Dey, indique un bilan définitif de la Protection civile. Le déraillement du train aurait été causé par «la vitesse élevée» du train au moment de son engagement sur la voie déviée, qui a été enregistrée à 108 km/h alors que la vitesse requise sur une voie déviée est limitée à 30km/h, selon un communiqué du ministère des Transports. Le train en question est sorti de sa voie et a percuté une succession de poteaux caténaire provoquant la désolidarisation des éléments composant les rames et leur enchevêtrement en accordéon. Suite à cet accident ferroviaire, et conformément des instructions du ministre des Transports, «une commission d'enquête ministérielle a été instituée par décision n°14/3182 du 5 novembre 2014», indique le communiqué. Toutes les circulations au départ d'Alger ont été supprimées. «Quant aux trains à destination d'Alger, ils ont été limités la gare d'El-Harrach», précise-t-on dans le communiqué. Après l'intervention des équipes de la SNTF, le trafic a été rétabli sur la voie 2 le jour même, en mode diesel et sur les voies 1 et 2 au 6 novembre 2014 en mode diesel en attendant le rétablissement total des circulations en mode électrique prévu pour dimanche 9 novembre 2014, d'après le communiqué. Compte tenu de la gravité du déraillement et de la violence du choc, il a été malheureusement déploré un mort et environ cent blessés. «Tous les blessés acheminés vers les différentes structures hospitalières d'Alger ont regagné leur domicile à l'exception de deux personnes retenues en observation dont le conducteur du train», explique le communiqué. Le ministère des Transports dans son communiqué affirme que la voie ferrée et les installations de sécurité, ainsi que la visibilité des signaux étaient en bon état de fonctionnement. «Ces constatations ont amené la commission d'enquête à émettre la supposition que l'accident est dû à une erreur humaine.» Cette erreur serait due à une mauvaise interprétation de la signalisation par le conducteur du train ou bien à une non-observation des instructions mises en place au niveau du poste d'aiguillage, relatives à l'arrêt obligatoire s'agissant d'une voie déviée ou éventuellement à la conjugaison de ces deux probabilités. «L'enquête en cours devra déterminer les causes et les responsabilités de l'accident», conclu-t-on dans le communiqué.