Selon l'expert militaire iranien Bijan Pirouz, la stratégie militaire iranienne est basée sur le principe que «l'ennemi doit croire qu'il est à l'abri de tout danger, ce qui devrait permettre aux forces armées iraniennes de surprendre l'ennemi», a rapporté l'agence d'informations iranienne IRIB. Et de poursuivre : «l'Iran est parfaitement capable de pilonner les villes israéliennes de dizaines de milliers de missiles. Notre tactique consiste à étendre «un tapis de missiles» sur les métropoles israéliennes. Ces missiles pourront sans doute être interceptés par un système de défense anti missile performant. Mais ce système est loin d'être le dôme de fer qui a montré des failles fonctionnelles au cours de la récente guerre israélienne contre Gaza ! «L'expert iranien a attiré l'attention sur les capacités de l'un des modèles de missiles iraniens , à savoir «Sejil» dont l'ogive pèse 700 kilogrammes. «C'est un engin à très grande vitesse, ce qui rend très difficile son interception. Sa vitesse est de l'ordre de 4 300 mètres par seconde. Autrement dit, Sejil mettra moins de 10 minutes ou comme le disent les israéliens quelques 7 minutes pour atteindre l'entité sioniste», a-t-il clamé. Et d'ajouter : «les missiles balistiques iraniens sont d'une portée de 300 à 2 000 kilomètres. Avec le missile Ghiyam -qui pèse 800 kilogrammes- la gamme des missiles «anti israéliens» de l'Iran été inaugurée. Concernant le dôme de fer israélien, l'expert militaire iranien affirme : «le dôme de fer est entré en fonction en 2011, les Etats Unis ont aidé à hauteur de 900 millions de dollars . L'interception de chaque missile coûte 20 000 dollars aux israéliens. Ce système a été défié au cours de l'été dernier par les roquettes palestiniens qui ne coûtent que 100 dollars. Le dôme de fer s'est montré incapable d'intercepter des engins tirés à courte distance, depuis Ghaza». «Si l'envie prenait un jour à l'entité sioniste de s'attaquer à l'Iran, des milliers de missiles pleuvront sur cette entité. Et si à Ghaza le champ de guerre s'étend de 40 à 80 kilomètres, la guerre contre l'Iran aura une étendue aussi grande que l'ensemble du territoire israélien , depuis les frontières libanaises jusqu'à la mer Rouge en passant par Keriyat Shmona et le port d'Eliat», a-t-il conclu.