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Le mariage des mineures en Algérie, un viol des droits humains
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 11 - 2014

Le phénomène du mariage des mineurs en Algérie a connu une hausse significative, en particulier dans les villages lointains et les zones rurales. L'âge du mariage est important et représente une condition nécessaire pour la réussite de la relation conjugale. Ces jours-ci, beaucoup de parents offrent leurs filles mineures pour le mariage versus des différentes cibles. Ce qui conduit à une forte demande de divorce pour des motifs futiles en raison de l'immaturité et de l'inconscience de la jeune fille.
La chose que beaucoup de parents ignorent, c'est que le mariage est quelque chose de sacré et une grande responsabilité, et pour cela, le couple doit être à la hauteur de cette responsabilité pour fonder une famille réussie et heureuse. Car la construction d'une famille solide et valable signifie la construction d'une société efficace et valable. Des parents forcent leurs filles à quitter les bancs des écoles et les marient à un jeune âge Ce phénomène malheureux s'est propagé comme des champignons, surtout dans les villages et les bourgades où le phénomène du mariage précoce et le viol du droit de l'enfance est répandu. En raison de la méconnaissance des parents et en les forçant dans certains cas, la fille devient comme une marchandise, qui se vend à celui qui paie et offre le plus, peu importe qu'il est, peu importe son âge ou ses ratios, l'essentiel c'est son argent et ses moyens qui comptent le plus. Malheureusement, dans tous ces cas, la fille reste la première victime dans cette société arriérée, qui ne tient pas compte de ses droits les plus élémentaires (ses études et son droit de choisir son partenaire avec qui, elle va passer le restant de sa vie). Des mineures ont été mariées, elles ne savent ni le sens du mariage ni celui de la responsabilité La méconnaissance des parents a violé l'enfance de plusieurs filles mineures, comme Amina qui a divorcé après trois ans de mariage. Amina, son âge ne dépasse pas les vingtaines et elle est déjà maman d'une petite fille. Comme nous a déclaré Amina, elle s'est mariée à l'âge de 16 ans avec un homme qui la dépasse du double de son âge, qui habite dans un village rural. «Je n'ai pas eu le droit de refuser la demande de mon père, même si j'étais contre ce mariage qui m'a dévasté, et bouleversé mon avenir ainsi que celui de ma fille, qui n'a pas de responsabilité», a-t-elle dit, ajoutant que «malgré mon jeune âge, je me suis retrouvée épouse et responsable d'une grande famille de plus d'une douzaine de personnes pour laquelle, je travaillais d'arrache pied pour répondre à la demande de chacun d'entre eux. Avec tout ça, mon mari me traitait comme une femme de ménage pour lui et sa mère, qui a fait l'impossible pour détruire mon avenir». J'étais jeune, dit-t-elle, «je ne connaissais pas le sens du mariage ni de la responsabilité, malgré cela j'étais obligée de faire tout pour réussir ma relation conjugale, juste pour ma fille unique, mais ils ont profité de mon innocence. Ils m'insultaient, me battaient, me chassaient de la maison et ils ont même touché à ma dignité». Cependant, «je ne les blâme pas, dit Amina, mais je blâme mon père qui m'a jetée, encore petite, dans les bras de ces monstres. Si Dieu le veut, contrairement à mon père, je vais travailler sur l'éducation de ma fille, malgré l'absence de son père, et lui laisser la liberté de choisir son conjoint, bien sûr après avoir bien dessiné son parcours d'étude et professionnel», a-t-elle souligné. Des parents vendent leurs filles à celui qui paie le plus Les conditions matérielles sont la plus importante motivation pour la commercialisation des filles mineures qui ne dépassent pas l'âge de 15 ans, elles reviennent à ceux qui paient le plus. Et la seule victime dans ces cas, c'est la fille qui se trouve généralement dans une famille étrange, face à des responsabilités de gérer une famille. A ce propos, le psychologue B. Sofiane nous a expliqué que «le mariage des filles mineures est principalement dû à l'éducation qu'elles ont reçue, ainsi qu'au mode de vie qu'elles ont eu. L'environnement où elles ont ouvert les yeux sur la croyance qui impose le mariage de la fille à un âge précoce au premier homme qui vient demander sa main sinon elle est condamnée à rester célibataire. En ignorant, en même temps, les dommages causés par ce mariage, et cela à cause de son inconscience».

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