,Kamel Boukachabia, l'entraîneur du Solb Riadhi d'Annaba (SRA), section de basket-ball et conseiller sportif au ministère des Sports en poste à la direction d'Annaba n'est plus. Il est décédé ce dernier mardi après avoir subi une intervention chirurgicale à la suite d'un abcès mal soigné, que le diabète qu'il traînait depuis des années a aggravé. Le regretté a été inhumé hier, mercredi, en présence d'une foule nombre venue l'accompagner jusqu'à sa dernière demeure au cimetière de Sidi Harb (Annaba). En partant, le basket-ball annabi se retrouve orphelin car Kamel était un tout. C'était le technicien qui ne laissait rien passer pour hisser le niveau des basketteurs qu'il encadrait. Il n'hésitait pas à solliciter les opérateurs économiques pour apporter leur contribution financière dans la gestion du club, comme il n'était pas avare de prodiguer de bons conseils techniques qu'il prodiguait aux athlètes des différentes associations sportives. De son vivant, Boukachabia a été véritablement la cheville ouvrière de la pratique du basket-ball local à Annaba. Il sacrifiait ses meilleurs moments pour le développement de cette discipline qu'il a marquée de son empreinte à tout jamais. Connu localement, il l'était aussi au niveau national, international et arabe. Il était pratiquement de toutes les sorties bonnes ou mauvaises du basket-ball et il assumait pleinement ses responsabilités. Sa silhouette hantait quotidiennement les terrains de basket-ball, le siège des ligues, de la fédération pour plaider la cause de la discipline qu'il aimait plus que tout. Il était constamment à la recherche des jeunes talents qu'il enrichissait aussitôt de ses conseils. C'est ce qu'il faisait aussi dans les écoles sportives. Au SRA, on le qualifiait de grand monsieur du basket-ball tant il marquait de sa présence, la balle au panier. Défenseur acharné de cette discipline pour laquelle, il avait sacrifié les meilleurs moments de sa vie, il n'a jamais cessé d'interpeller les autorités locales et autres opérateurs économiques «sur la nécessité de faire quelque chose pour ressusciter le sport toutes disciplines confondues à Annaba. Le diabète qu'il traînait depuis des années a eu raison de sa verve et de sa combativité. Il est décédé ce dernier mardi après plusieurs jours d'hospitalisation. Très sociable, il avait toujours le sourire et le mot gentil pour les autres. Affable et courtois, ses contacts avec les gens de la presse étaient réguliers. Ils lui permettaient de dire des vérités quant aux causes à l'origine du déclin de la pratique sportive dans la wilaya d'Annaba. Entraîneur durant une quinzaine d'années au SRA, il avait réussi à imposer sa façon de voir et de concevoir le basket-ball. Ce qui lui avait valu de participer à une vingtaine de compétitions de coupe et championnat d'Algérie seniors SRA, d'être sollicité pour encadrer techniquement un club tunisien et un autre en Arabie Saoudite.