Avec l'hiver, Djelfa s'enfonce dans la boue, suite à la pluviométrie enregistrée ces derniers jours. Les rues ne cachent plus leurs tares et dévoilent la vraie face de la ville. Pourtant, les travaux de rénovation des voies et réseaux divers dans les quartiers et les routes ont bien été entamés pendant l'été et en automne mais sans que rien soit achevé. Ils restent en suspens jusqu'à ce jour au moment où la partie technique des quelques projets d'évacuation d'égouts s'est accomplie et certaine ruelles ont retrouvé un aspect passable en période sèche et non carrossable durant les pluies. Les citoyens éprouvent des difficultés à emprunter ou à traverser les rues, même principales de la ville, tel le centre, à côté de l'arrêt des taxis urbains, en face de la mosquée « Benmotar » où l'accumulation de la terre boueuse donne une apparence médiocre à l'endroit et le rend impraticable. Les passants n'arrivent plus à se mouvoir aisément à travers les rues de la ville vu les trous béants transformés en fossés emplis d'eau et de boue et ce, malgré la campagne de nettoyage qu'a organisée la mairie jeudi dernier. De même que le quartier de « Boutrifis » qui représente la façade côté est de Djelfa et qui n'a bénéficié d'aucune restauration. Il se retrouve ainsi après chaque averse de pluie débordé de boue et inondé d'eau compliquant les déplacements au quotidien des citoyens. Et demeure l'éternel aspect hivernal, maussade et non entretenu de certains quartiers de la ville de Djelfa. L'excuse des travaux inachevés est devenue la réponse idoine pour les élus quand ils sont interpellés.