En prévision de la sortie de son nouvel album «Nouba Zidane» édité par «Padidou», la chanteuse, Meriem Beldi a animé, samedi soir, à la salle El-Mouggar (Alger) un concert de la musique arabo-andalouse en interprétant un programme riche et varié nouba de la Sanaâ d'Alger, aroubi et des extraits du malouf constantinois ainsi que des extraits du répertoire marocain et du chaâbi algérois. Un concert organisé par l'Office national de la culture et de l'information (Onci). L'artiste se dira ravi de retrouver son public. «Je suis très heureuse de chanter dans mon pays.....sachant que je vis en France depuis 2004 », a encore ajouté lors d'une conférence de presse animée à cette occasion à la salle Atlas. «Une occasion pour moi de retrouver ce public qui veut m'écouter et qui est intéressé à la musique arabo-andalouse», a-t-elle révélé, tout en considérant que cette musique a besoin d'être connue en dehors du Maghreb. Précisant ainsi que ce style de chanson est un métissage de cultures médiévales qui brasse le bassin méditerranéen, elle évoquera, entre autres le rôle des associations pour la promotion et le développement de la musique arabo-andalouse. La chanteuse, Meriem Beldi, estimera, à ce propos qu'heureusement cette chanson est entre de bonnes mains qui ont contribué à son développement. «La chanteuse a parlé, aussi de son nouvel album. Elle révélera que l'album comprend 13 chansons chantées selon les principaux mouvements de la nouba (M'saddar, Btaïhi, Inciraf et khlass) : «Ahaba Qalbi» (Inqilab Zidan), «Bi dimam el hawa» (M'saddar), «Ya ma abdaou» (B'taihi), «Mata nastarihou» (Derdj), ....... Elle fera, également savoir qu'elle a introduit dans ses chansons l'Istikhbar (Wa min Qablou). «C'est, en fait un poème d'Ibn Zamrak qui chantait sur la beauté des jardins du palais royal d'Alhambra à Grenade en Andalousie. La chanteuse qui est élève de la prestigieuse école de musique andalouse de la Sanaâ d'Alger «El-Mossilia El-Djazaïria» a précisé, par ailleurs que ce travail est le fruit d'une collaboration de trois musiciens, Norredine Aliane (aoud, mandoline, mandole), Mokrane Adlani (violon, alto) et Youcef Allani (derbouka, tar). Elle a, également parlé de ses trois albums «Ya Racha El-Fatan», inkilab constantinois, «Nouba Hssin», et de l'album Sika Sihli et malouf tunisien. A noter que Meriem Beldi est née à Alger. Elle a fait sa formation durant deux années dans l'association musicale «El Andalousia» avec le chef d'orchestre Nourredine Saoudi et participe en 1998 à l'exposition universelle de Lisbonne au Portugal. Ses maîtres étaient Sid Ahmed Serri et le regretté Sid Ali Benmerabet et les deux grands chefs d'orchestre, Farid Bensarssa et Nasserdine Benmerabet.