Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz, a affirmé jeudi à Alger que son département avait honoré tous les engagements pris pour la prise en charge des revendications des gardes communaux, soulignant que le dialogue était l'unique moyen de régler les problèmes. Les commissions chargées de l'examen des revendications des gardes communaux «n'ont négligé» aucune revendication, a insisté M. Belaïz devant la presse en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, mettant l'accent sur la nécessité du dialogue pour le règlement des problèmes. La majorité des 12 revendications soulevées par les gardes communaux ont été satisfaites par le ministère en accord avec le gouvernement. Seules subsistent quelques questions relatives à la retraite, à la carte Chifa et au microcrédit et qui seront traitées dans le cadre de commissions intersectorielles, a précisé le ministre. Il a appelé les personnels de ce corps à éviter la division et à élire des représentants au dialogue. A une question sur le regain du terrorisme à travers le monde, M. Belaïz a rappelé que le terrorisme ne connaissait ni patrie ni frontière. «Aucun Etat n'est en mesure à lui seul de contrer le terrorisme et tous les pays doivent s'entraider pour trouver un mécanisme efficace afin de juguler ce fléau», a-t-il soutenu. Il a rappelé que l'Algérie avait appelé lors de la dernière session du Conseil des ministre arabes de l'Intérieur à une conférence internationale sous l'égide des Nations unies avec l'objectif de dégager une stratégie de lutte antiterroriste.