C'est au niveau du siège de la wilaya que le secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Adli, a ouvert officiellement la première session pour la formation des présidents des Assemblées populaires de wilaya, une première depuis l'indépendance de l'Algérie, pour une durée de trois jours. L'objectif de cette formation s'inscrit, selon M. Adli, dans le cadre «des efforts déployés par le gouvernement et le ministère de l'Intérieur pour améliorer le niveau de qualification et de compétence des fonctionnaires de l'Adminis-tration et des élus locaux» afin qu'ils puissent fournir au citoyen un service «de qualité, efficace... ». L'éradication de la bureaucratie, le rapprochement du citoyen de l'administration figurent parmi les objectifs visés.... Cette session de trois jours, organisée dans la grande salle de réunion de la wilaya de Sétif, est encadrée par des cadres centraux du ministère de l'Intérieur, de représentants d'autres ministères, d'ensei-gnants de l'Ecole nationale d'administration (ENA), de cadres de la Protection civile et d'universitaires. La gestion, les finances,l'aménagement du territoire, l'environnement et l'urbanisme seront les axes autour desquels s'articuleront les thèmes de cette session. Le secrétaire général du ministère de l'Intérieur a rappelé, dans son allocution d'ouverture, les efforts fournis par le MICL tout au long de l'année 2014, en matière de formation. Un effort qui s'est traduit, a-t-il ajouté, par la formation de 18 000 fonctionnaires et élus locaux. Le but du ministère est d'ouvrir des centres de formation dans chaque wilaya du pays afin de renforcer le réseau de structures existantes. M. Ahmed Adli a rappelé, dans ce contex-te, les nombreux acquis obtenus en matière de rapprochement de l'administration du citoyen et l'éradication de la bureaucrate, citant, à ce propos, la concrétisation prochaine de la carte d'identité biométrique, le registre national de l'état civil, la réduction du nombre de pièces à fournir pour la constitution de dossiers administratifs et la mise à la disposition du public de centres d'appels nationaux. Le secrétaire général du MICL a d'ailleurs inspecté le centre d'appels de la wilaya de Sétif dont il s'est enquis du fonctionnement. Un centre qui a reçu, entre le 31 décembre 2014 et le 19 mars 2015, 2 785 appels ayant donné lieu à la prise en charge de 339 cas exposés, à la transmission de 2 263 autres aux parties concernées «pour prise en charge, réponse au requérant et compte rendu des dispositions prises». M. Adli devait aussi, dans le cadre de sa visite de travail à Sétif, inspecter plusieurs structures administratives.