Israël a un grand besoin d'organes, il existe un vaste commerce illégal d'organes qui a lieu depuis de nombreuses années maintenant, que les autorités sont conscientes de cela et que les médecins à des postes de direction dans les grands hôpitaux y participent, ainsi que des fonctionnaires à différents niveaux. On sait notamment que des jeunes palestiniens ont disparu, qu'ils ont été ramenés au bout de cinq jours, de nuit, dans un secret absolu, recousus après avoir été ouverts du menton à l'abdomen, charcutés et recousus. Il est temps d'apporter de la clarté sur ce commerce macabre, de faire la lumière sur ce qui se passe et ce qui s'est passé dans les territoires occupés par Israël depuis le début de l'Intifadha. Le Dr A. Clare Brandabur, qui enseigne à la faculté de culture et de littérature américaines de l'université Fatih d'Istanbul, en Turquie, a vécu longtemps en Palestine, qu'il a parcourue en long et en large. Ayant pris connaissance de l'affaire, le Dr Brandabur l'a commentée en ces termes : «Cette information correspond à des témoignages de Palestiniens, à Ghaza, que j'ai entendus durant la première Intifadha. Quand j'ai questionné le Dr Haïdar Abdul Shafi, le président du Croissant Rouge à Ghaza, je lui ai fait mention d'informations concernant des enfants palestiniens abattus dans des contextes où aucun affrontement n'était en cours – ainsi, un garçonnet de six ans, seul, avait été abattu dans la cour de son école, à son arrivée, le matin : il avait encore son cartable sur son dos. Les militaires israéliens enlevèrent l'enfant blessé en se couvrant avec leurs flingues, puis son corps fut rendu à sa famille, quelques jours après, après avoir subi une «autopsie, à l'hôpital d'Abu Kabir». Selon la journaliste palestinienne Kawthar Salam, qui vit en exil à Vienne, «La question du vol des organes des Palestiniens est connue de tous, en Palestine». Ayant travaillé en tant que journaliste sous l'occupation israélienne durant vingt-deux ans, elle a vu beaucoup de choses. Kawthar Salam poursuit : «J'ai personnellement vu des soldats et des véhicules militaires israéliens enlever les corps de Palestiniens tués et des salles de soins intensifs d'hôpitaux. Dans d'autres cas, j'ai vu des soldats suivre les Palestiniens au cimetière, et voler le corps à ses proches avant la mise en terre. Cette pratique méprisable est désormais tellement répandue que beaucoup de personnes se sont mises à emmener les corps des tués afin de les enterrer chez eux, dans le jardin, sous la maison ou sous des arbres, au lieu d'attendre qu'une ambulance emmène ces corps à l'hôpital». Pour conclure, le professeur Israel Shahak apporte un éclairage on ne peut plus clair sur la question. Dans son ouvrage «Histoire juive, Religion juive», il précise : «il est interdit de prélever des organes d'un juif afin de sauver un juif, mais il est permis de prendre les organes de non-juifs, dès lors qu'il s'agit de sauver des vies de juifs. (Suite et fin)