Dimanche matin, une vingtaine de jeunes de Haï Chegga dans la banlieue nord-est de la wille de Chlef, de revenir à la charge pour fermer le carrefour menant vers leur cité et de la rocade menant vers la RN4, à la circulation automobile. Leur unique revendication : fermer le moulin de fabrication d'aliments et concentrés de bétails. Ils reprochent aux autorités locales de faire la sourde oreille. Ce n'est pas la première fois, en outre, que ces citoyens procèdent à ce genre de protestation. Il faut signaler que le moulin siège pas loin de l'agglomération qui compte pas moins de 8 mille habitants. Selon les protestataires, la minoterie représente «une catastrophe environnementale». C'est un véritable danger pour la santé publique d'autant plus que les cheminées de ladite minoterie émettent des gaz toxiques. «Nous avons peur pour nos enfants qui étudient à l'école primaire sise en mitoyenneté du moulin. C'est la cause principales des maladies respiratoires et autres maladies graves dont nous souffrons actuellement», s'explique un protestataire. Les bruits nocturnes émanant des moulins de la minoterie privent, ajoureront-ils, la population de somnoler le soir sans parler des mauvaises odeurs émises par l'usine. Par ailleurs, pour les responsables de la minoterie, les arguments avancés par les jeunes protestataires sont sans fondement d'autant plus qu'elle fonctionne conformément aux normes d'hygiène. Nous respectons l'environnement et pour preuve, nous avons déjà reçu des spécialistes de la direction de l'environnement de la wilaya de Chlef. Outre cela, l'usine ne compte pas moins de 200 travailleurs dont la majorité habite la localité de Chegga. Il faut signaler que la direction de l'environnement a chargé une délégation pour s'enquérir de plus près sur la situation dont se plaignent les habitants.