kLors d'une conférence sur les sites archéologiques en Algérie, animée au Palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger, l'historien et archéologue Bachir Sahraoui a précisé que l'Algérie est riche en vestiges remontant de la période d'avant J.-C comme les pyramides et compte aujourd'hui 25 pyramides sur une centaine détruites par les Romains, les Turcs et les Français, ajoutant que parmi ces vestiges les fameux djeddars de Frenda dans la wilaya de Tiaret, renfermant 13 pyramides ou monuments funéraires tout comme le tempe de Medrassen à Batna, le Mausolée Royal de Maurétanie à Tipaza et quelques traces de pyramides situées à Tlemcen Il a souligné que plusieurs d'entre elles sont dans un état de ruine très avancée. Le conférencier a fait savoir, également, que ces constructions pyramidales ou djeddars de Frenda (situés à 30 kilomètres au sud-ouest de Tiaret) sont les plus anciens monuments funéraires situés au nord de l'Afrique où plusieurs chercheurs font remonter leur construction à la période d'avant J.-C., similaire à celle des Pyramides. «Leurs bases carrées varient entre 12 et 46 mètres et la hauteur pouvait atteindre les 18 mètres leur caractérisent...formant deux groupes séparés de 06 km sur la montagne nommée djebel Lakhdar, se trouvent trois Djeddars classés A B C et sur le Djebel Araoui se trouvent dix autres classés de D à M», a-t-il expliqué. Pour le conférencier ces monuments sont considérés comme des trésors archéologiques d'une beauté extraordinaire qui méritent d'être classées parmi les sept merveilles du monde, en dépit du fait que certains citoyens ignorent l'existence de ces constructions pyramidales» a-t-il toutefois espéré. Les grottes de Frenda servent, aujourd'hui d'abri aux chiens errants Mr. Sahraoui a signalé, en outre, que ces vestiges archéologiques situés à Frenda dans la wilaya de Tiaret subissent de nombreuses dégradations qui les menacent de disparition. Il a cité pour exemple les 5 grottes d'Ibn Khaldoun qui servent, aujourd'hui d'abri aux chiens errants. Comme il a mis en exergue la nécessité de les protéger. Il a, par ailleurs, cité le cas du site archéologique de Ain Lahnèche situé à quelques kilomètres d'Eulma (Sétif). Ce dernier renferme 800 fragments d'objets et d'outils divers, selon les récentes fouilles menées sur ce site. Il soulignera, encore que ce site important est actuellement exposé à la dégradation. Il évoquera, entre autres d'autres sites qui sont aussi en péril à l'instar du site de Milok à Laghouat.