Durant les sept dernières années, 1 500 anciens détenus ont bénéficié de microcrédits pour la réalisation de projets dans le cadre de l'Agence nationale de gestion du micro crédit (Angem). En marge de la 6e édition du Salon national des produits de la main d'œuvre carcérale à Alger, le chargé de la communication et de la coopération au niveau de l'Agence, Mourad Abbad, a indiqué que «depuis la signature en 2008 d'un accord de partenariat avec la direction générale de l'Administration pénitentiaire et de réinsertion, 1 500 anciens détenus ont bénéficié d'un financement de l'Angem». Précisant que la contribution de l'Angem à la réinsertion professionnelle et sociale des détenus impliquait également leur accompagnement durant les étapes de création de la micro entreprise et de commercialisation des produits. «L'opération d'accompagnement et d'orientation débutaient avant la libération des détenus afin de les préparer à investir le monde du travail», a-t-il souligné. Pour sa part, le directeur général de l'Administration pénitentiaire et de réinsertion, Mokhtar Felioune, a indiqué que cette manifestation était un «couronnement du partenariat avec les instituts de formation professionnelle qui ont permis aux détenus d'acquérir une expérience professionnelle dans divers domaines et, pour preuve, les différents produits artisanal, industriel et alimentaire présentés à cette occasion». En plus de l'accompagnement pour une meilleure insertion après avoir purgé la peine d'emprisonnement, la politique de réinsertion des détenus permet de suivre un enseignement tous paliers confondus, au sein de l'établissement pénitentiaire avec prise en charge des frais d'inscription et garantie des outils pédagogiques. Pour rappel, le nombre des détenus inscrits à l'examen du baccalauréat de la prochaine session est estimé à 2 800 alors que celui des candidats au brevet de l'enseignement moyen (BEM) est de 6 700.