Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a affirmé, hier, que le 10e congrès serait inclusif, complet et sans exclusion. Tout en déclarant que «celui qui pense qu'il sera exclu du prochain congrès se trompe». Lors d'une conférence de presse en marge de la cérémonie organisée, hier, par le Front de libération nationale (FLN) à l'honneur des journalistes dans le cadre de la Journée internationale de la presse, le 3 mai de chaque année, le secrétaire général du parti a révélé que le 10e congrès est une occasion de renouvellement et de rajeunissement, en vue de donner une place appropriée aux jeunes cadres du FLN. Amar Saâdani a affirmé à propos du prochain congrès de son parti qui se tiendra fin mai, que «celui qui pense qu'il sera exclu du prochain congrès se trompe». Les assises du parti prévues du 28 au 30 mai seront aussi l'occasion pour chaque cadre et militant de débattre, en toute démocratie, de la situation au sein du parti», promet-il. Le SG affirme que le slogan choisi pour le 10e congrès, «Renouvellement et rajeunissement», fait peur à ceux qui veulent s'éterniser dans les postes clés. «Les portefeuilles ministériels et les ambassades reviennent quasiment toujours aux mêmes personnes qui s'alternent aux postes de responsabilité, ce qui n'est pas normal», martèle-t-il. Avant d'ajouter « moi aussi, poursuit-il, je ne revendique pas un siège éternel au secrétariat général du FLN». Pour lui, les choses doivent évoluer au FLN et ailleurs. «Nous avons des jeunes compétents, qui peuvent mener le pays très loin, mais dommage il y a une anarchie dans la gestion du pays». Plus explicite, Saâdani pense qu'il y a des personnes qui veulent maintenir le statu quo et refusent le changement». Par ailleurs, le patron du FLN assure que les préparatifs du 10e congrès se font normalement. «Nous avons l'autorisation et nous tiendrons notre congrès dans le délai fixé», précise-t-il. En ce qui concerne la révision de la Constitution, le chef du FLN a affirmé que «y a rien de nouveau à ce propos, et que c'est au président de la République de décider», a-t-il souligné, en qualifiant Abdelaziz Bouteflika du plus «approprié» à le faire. Amar Saâdani, comme à son habitude, n'a pas manqué d'évoquer quelques noms tels que Belkhadem et Belayat, les accusant d'être «hors la loi», et les incitant à «arrêter leur jeu et respecter les statuts et le règlement intérieur du parti». ll a déclaré, à ce props que «Belayat pense qu'il pourrait bloquer le congrès, puisque Louh est à la tête du ministère de la Justice. Je lui dis qu'il a tort», lance-t-il. A noter que Tayeb Louh, qui a pourtant soutenu l'élection de Saâdani à la tête du FLN, a rejoint dernièrement le camp des opposants au secrétaire général de l'ex-parti unique.