En cette période estivale, l'argent refait son incursion de manière fulgurante. Il sort de nulle part et nos clubs redeviennent soudainement les Crésus de la chose footballistique. Et c'est bien évidemment logique que les prédateurs font leur retour sur scène pour prendre leur part du gâteau dans les juteux transferts. Eux aussi sortent de nulle part pour se sucrer sans pour autant fournir quoi que ce soit au football. Alors que tout le monde se prépare à partir en vacances pour se délasser d'une dure année de labeur, ces prédateurs restent à l'affût, aux aguets et sautent sur la première occasion pour se faire du fric. Un fric si facile qu'il donne des appétits, notamment à ces connaisseurs du milieu de notre football. Durant l'intersaison, ils sont toujours là pour prendre leur «dû» puis ensuite disparaître de la circulation le long de l'année sportive. Dans les transferts des joueurs, il y a à boire et à manger. Ils ne s'en privent pas et mettent la main au «miel» gracieusement offert à ces nouveaux maîtres de notre football. Ils sont assez puissants pour s'imposer et, ils sont incontournables. Tout passe par eux, y compris les transferts des rares joueurs locaux en Europe. Comme personne ne leur fait obstacle, ils mettent leur nez partout et ils sentent les affaire juteuses tellement ils gravitent autour du football, notamment durant l'été, la saison qui leur offre une l'opportunité pour se faire un argent fou. Par la force des choses, tous les transferts transitent par ces prédateurs partout présents. Ils sont même consultés par les clubs dans le moindre transfert tellement ils sont connus dans le milieu footballistique. Il faut dire que depuis de longues années, les prédateurs en question ont réussi le pari de mettre à leur merci tous nos clubs de football. Ou ils se sucrent ou bien ils imposent «l'embargo» sur n'importe quel club qui oserait leur tenir tête.