Sincèrement, on ne comprend que dalle à ce professionnalisme, instauré à la hâte mais dont les tares se font de plus en plus nombreuses. Des clubs livrés, mains et pieds liés, à des affairistes incultes en football et qui, providence aidant, ont été propulsés aux devants de la scène. Comble de l'ironie, ils ont mené tout le monde en bateau, berné la classe footballistique, et roulé dans la farine les pouvoirs publics, dans un simulacre de scénario typiquement propre à s'hab chkara. Mais de cette chkara, il n'en fût rien. En réalité, ni argent, ni investissement mais ils ont tout simplement fait une opa sur le football avec la complicité de ces mêmes pouvoirs publics, paradoxalement loin de se montrer avares envers les clubs. Au contraire, ils continuent d'y injecter un argent colossal comme pour voler au secours de ces trabendistes, qui, de surcroît, s'en sucrent à satiété. Ces mêmes pouvoirs réalisent parfaitement l'étendue de la supercherie mais inexplicablement se confinent dans le rôle de spectateurs, désarmés devant cette énormité de cette supercherie. Les dès sont jetés et les carottes cuites pour pouvoir remédier à la situation tellement grotesque que le football en pâtit. Effectivement, depuis l'arrivée de ces «mécènes», le football ne se porte que très mal malgré l'argent qui y circule. Certes, certains diront que l'équipe nationale, la vitrine de ce football, est qualifiée au mondial mais ils oublient un détail que l'Algérie puise les joueurs à l'étranger pour former cette équipe. Un autre détail mais de taille celui-là, l'absence de nos équipes nationales des petites catégories dans toutes les compétitions internationales. N'est-ce pas là un indicateur significatif que l'amère situation depuis l'arrivée de ces «mécènes» à la tête de notre football ? a leur arrivée, ils ont promis monts et merveilles mais au final, ils ne font que se sucrer sur le dos de cette discipline.