Le sujet qui revient toujours au centre des discussions des travailleurs et fonctionnaires, ces derniers temps à Tissemsilt, est celui de la distribution des 100 logements AADL. Les gens sont lassés et exaspérés par tant de retard d'autant plus de neuf ans. La genèse de cette affaire de logement remonte au premier dépôt de dossier en 2007, on ignore pour le moment les véritables raisons de ces lenteurs administratives. Les plaignants disent être « des fonctionnaires qui vivent avec leurs familles dans des conditions déplorables ». Des souscripteurs sont dans l'expectative. Ce dit projet a démarré en 2007 est qui se trouve actuellement au taux d'avancement de 50% par l'entreprise de réalisation dénommée URMT relevant de l'OPGI de Tissemsilt « Le calvaire dure depuis 2007 », ont-ils déclaré, en ajoutant : « l'attente dure depuis 2007 sans qu'il y ait délivrance ». Les allers-retours vers la direction régionale de Tiaret n'ont pas atténué les appréhensions. Une centaine de citoyens à Tissemsilt dont les noms ont déjà été portés sur les listes des bénéficiaires des logements entrant dans le cadre de l'AADL ne cessent d'interpeller les responsables au niveau de la wilaya et de la direction régionale de cette agence, et ce depuis que les travaux réservés pour le projet des (100) logements au lieudit Seffah ( Ain H'djar ) ont été interrompus. En effet, ces personnes disent qu'après avoir constaté que l'entreprise chargée du projet s'est retirée en janvier 2014 en laissant le site à l'état des fondations, ils ont pris attache avec toutes les parties concernées pour s'informer sur la situation mais en vain, ils précisent que ce retard les a énormément pénalisés, leurs noms respectifs étant déjà portés sur les listes depuis 2007 les ont privés de postuler à n'importe quelle autre formule de logement tout en s'interrogeant sur les causes réelles qui ont poussé l'entreprise réalisatrice à se désengager après avoir nourri l'espoir chez les postulants qu'ils auront enfin leurs propres maisons. Enfin, certaines informations recueillies précisent que le désengagement de l'entreprise réalisatrice est dû à certaines contraintes administratives liées principalement à la manne financière relatives au projet. Les futurs acquéreurs s'impatientent et demandent à ce que l'antenne régionale d'AADL de Tiaret réactive le processus pour qu'ils puissent jouir de leurs nouvelles habitations. En effet, ces personnes qui n'ont encore pas réceptionné leurs logements respectifs malgré le fait qu'ils se sont acquittés de leurs redevances de 90% du montant soit 2 450 000 DA depuis plus de neuf ans disent qu'après avoir constater que ceux chargés du projet accusent un énorme retard quant à la réception de ces logements, ils ont pris attache avec toutes les parties concernées pour s'informer sur la situation mais en vain, ils précisent que ce retard les a énormément pénalisé, leurs noms respectifs étant déjà portés sur les listes et ayant bénéficié de leurs actes de propriétés et leurs livrets foncier. Par ailleurs, que ce projet a fait l'objet d'une visite d'inspection des représentants du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme en fin septembre 2012, où un plan d'action d'urgence a été décidé pour achever en fin décembre 2012, les travaux de 100 unités en cours de réalisation. Une cellule technique relevant de la DLEP a été chargée du suivi hebdomadaire du rythme des travaux de réalisation des 100 logements qui doivent être livrés dans les délais. Des mises en demeure ont été adressées en 2012 aux entreprises chargées de la concrétisation du projet de 100 logements AADL qui a connu un retard de plusieurs années.