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Qui a intérêt à ce que les services de sécurité soient «faibles» ?
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 08 - 2015

L'agitation politico-médiatique, née des dernières mesures prises par le président de la République, a donné lieu à des discours de plus en plus audacieux et subversifs, relayés par certaines plumes, stigmatisant plus ou moins ouvertement l'institution militaire.
Plusieurs titres s'y emploient, à travers des débats insidieusement préparés, sur fond de polémique sur ce mystérieux incident de la résidence présidentielle de Zéralda, qui sert de tremplin aux détracteurs traditionnels de l'Algérie. On se demande pourquoi cette nouvelle campagne contre l'armée algérienne, à ce moment précis où la guerre civile en Libye l'oblige à rester mobilisée tout au long des frontières avec ce pays, pour assurer la sécurité du territoire, et à un moment où l'engagement de l'Algérie dans la lutte antiterroriste dans la région du Sahel est jugé indispensable. Les mêmes voix qui, il y a quelques années, appelaient à l'intervention de l'armée pour «sauver la République», voire même pour «déloger» un président élu, se réjouissent aujourd'hui de montrer un DRS «affaibli» et son chef «isolé». Une campagne aussi perfide que dangereuse est en train de prendre de l'ampleur, dont les promoteurs cherchent vraisemblablement à semer la zizanie et à démobiliser les Algériens, à un moment où l'union est plus que de rigueur. Qui, dans l'opposition ou dans la classe politique en général, a intérêt aujourd'hui à ce que l'institution militaire ou ses services secrets soient amoindris ? Malheureusement la sortie, intempestive et incongrue, du secrétaire général de l'ex-parti unique contre le chef du DRS, il y a quelques mois, aura fait des émules et ouvert le bal à une kyrielle d'apprentis-sorciers qui ne mesurent pas la portée de leurs attaques, en prenant ainsi part à un travail d'autodestruction qui ne dit pas son nom. Certes, un débat sur le rôle de l'armée dans la vie nationale doit être lancé, mais en tenant compte des réalités du pays et des intérêts suprêmes de la nation. Mais, on ne peut se permettre d'amplifier des rumeurs ou de se faire le relais d'une campagne aux relents suspects visant l'un des piliers de la République et des hommes qui ont eu à supporter, parfois seuls, tout le poids de la crise pendant des années. On ne peut se permettre de mêler le rôle et la place de l'institution militaire et ses différents démembrements dans des enjeux politiciens ou de pouvoirs, qui, comme tout le monde sait, ne peuvent que nuire à son image et attenter à son intégrité et à stabilité. Cela dit, l'apathie, et parfois la maladresse, des officiels dans leurs interventions publiques ne sont pas faites pour aider à une meilleure clarification des enjeux de l'heure. Or, ce qui est demandé des membres du gouvernement et des autres institutions, y compris l'armée, c'est d'être conséquents avec eux-mêmes et de mener un travail de sensibilisation auprès des citoyens pour les rassurer et les prévenir contre tout péril qui menace la stabilité et l'intégrité du pays. Ils ont le devoir de riposter à chacune des attaques, internes ou externes, qui visent à déstabiliser le pays ou à frapper le moral du peuple. Car leur silence et leur mauvaise communication, ne font qu'encourager les agitateurs dans leur action destructrice.

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