La rapidité des événements qui se succèdent sur la scène nationale ces dernières semaines, commande aux Algériens de veiller à chaque instant à ce que les réactions irréfléchies , improvisées ou empiriques ne prennent pas le pas sur la stabilité de la Nation. Leurs acteurs, à leur tête le SG du FLN, Amar Saâdani, servent aux yeux de l'opinion publique de supports à des conceptions dépassées. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant d'observer l'islamiste Abdallah Djaballah se ranger et prendre position avec les thèses sournoises de Saâdani dans ses diatribes contre le DRS, le général-major Toufik, et toutes les autres institutions de l'Etat. Cela ne peut être que le "réalisme" d'une campagne orchestrée contre l'Algérie. Elle consiste à se complaire dans des illusions, que ce soit celles qui entraînent à faire croire à une "cassure" entre la Présidence de la République et le DRS, ou celles de ces politiques. C'est à partir de l'analyse de cette situation malsaine, nauséabonde et à dessein que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en présentant ses condoléances à l'état-major de l'ANP et aux victimes du crash de l'avion militaire survenu mardi à Oum El Bouaghi, a saisi l'occasion pour transmettre un certain nombre de messages à tous ces tribuns et à faire ressortir la force que représente à jamais l'ANP dans le parcours de reconstruction nationale et de défense du pays. Une institution, malheureusement mise à l'index par le SG du FLN, Saâdani, via ses attaques renouvelées contre le DRS et son patron le général-major Mohamed Médienne (Toufik). Le chef de l'Etat évoquant le crash de l'avion militaire mardi à Oum El Bouaghi souligne: "C'est une douloureuse épreuve pour le peuple algérien qui vient de perdre quelques-uns de ses braves et fidèles enfants qui aspiraient à retourner chez eux et à savourer les joies des retrouvailles avec les parents et les proches en toute quiétude, ne se doutaient guère que le destin en avait, malheureusement, décidé autrement". Le président Abdelaziz Bouteflika dans ce message et revenant sur les dernières attaques portées par Saâdani à l'encontre du DRS et bien sûr visant l'ensemble de l'institution militaire déclare: "Nous sommes certes habitués à des dépassements émanant de certains milieux à l'approche de chaque échéance mais, cette fois-ci, l'acharnement a pris une ampleur que notre pays n'a jamais connue depuis l'indépendance allant jusqu'à tenter de porter atteinte à l'unité de l'Armée Nationale Populaire ainsi qu'à la stabilité du pays et à son image dans le concert des nations". Mettant en garde: "Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s'en prendre à l'Armée Nationale Populaire ni aux autres institutions constitutionnelles". Dans un contexte régional et international marqué parfois par des évolutions contradictoires et les intrigues opérées à partir de centre d'intérêts visant l'Algérie, les rappels du président Abdelaziz Bouteflika ne peuvent qu'être utiles au peuple, quant à une meilleure prise de conscience contre ces manœuvres provoquées de l'intérieur et de l'extérieur du pays. C'est combien ce message présidentiel adressé indirectement à Amar Saâdani et directement à l'ensemble de la classe politique nationale à tous les fauteurs de troubles, donne véritablement un nouveau contenu positif et dynamique à la confiance mutuelle entre les institutions constitutionnelles et le peuple, d'une part, et, d'autre part, à la valorisation de la notion de solidarité et de vigilance nationale.