La seconde visite du nouveau wali Bentouati Abd Salem a connu le même rythme du ralenti des différents secteurs dont deux importants projets, l'hôpital (120 lits) de Sougueur, et le Complexe mères et enfants, lancés à coups de milliards sont actuellement sur cale, pénalisent la population de Tiaret. Lors d'une visite de travail et d'inspection effectuée dernièrement par le chef de l'exécutif, accompagné de plusieurs directeurs de son secteur, dont le directeur de la santé, il a été constaté que les travaux de réalisation de l'infrastructure hospitalière de 120 lits connaissent un retard considérable. Sur une superficie de 2 400 m2, confiée à des entreprises locales au nombre de quatorze (14) connaît un avancement global des travaux d'un taux faible, lors de son intervention, le responsable du secteur n'a pas été tendre avec le mouvement associatif et les autorités locales de la commune de Sougueur chargée de réaliser l'infrastructure hospitalière attendue depuis longtemps. Ce nouveau hôpital inscrit dans le cadre de renforcer la prise en charge des patients des différentes régions vu la forte demande. Cette halte a mené le wali de donner des instructions fermes aux responsables du projet : «Vous devez doubler de cadence dans le travail. Si vous continuez de travailler ainsi, vous allez dépasser les délais de réalisation »...avant d'ajouter que « le projet sera opérationnel le plus vite possible», cette visite a conduit la délégation à l'hôpital «Garmit Naceur» l'un des plus anciens de la wilaya, ce qui a permis au nouveau wali d'inspecter les différents services au nombre avec une prise de contact avec le corps médical et les patients du service de dialyse. La seconde étape inscrite au calepin de ce fameux complexe mère et enfant, l'un des plus importants infrastructures hospitalières, est actuellement en souffrance. Ce complexe dans la date de livraison est fixée le mois de juin 2014 suite aux déclarations du Premier ministre Sellal et lors de la visite du ministre de la Santé Boudiaf mais en vain les instructions ont été enterrées une fois le cortège officiel a quitté les lieux. Ce projet à la traîne permettra la normalisation de l'EHS en regroupant tous les services qui lui sont dévolus et assurera par conséquent un meilleur fonctionnement des services de la maternité urbaine, par une prise en charge rapide des usagers et particulièrement des parturientes mais en vain le rêve non encore réalisé. Pour les travaux si le premier trouve son compte et ne respecte pas les normes le second préfère, l'utilisation des matériaux non conformes. Ce projet confié à neuf entreprises et pour lequel une enveloppe budgétaire de 1,2 milliard DA a été consacrée. La livraison de ce projet, lancé au premier trimestre 2011, est prévue au courant du deuxième semestre 2014, actuellement les gros œuvres sont achevés en attendant le lancement des autres travaux. Et à Tiaret la délégation a été conduite vers la maternité Zohra Ouari en plein centre ville de Tiaret avant de marquer une halte au siège de la Cnas de Tiaret. Pour l'infrastructure hospitalière, l'une des performantes maternités par son architecture, est un univers ouvert et vivant, baigné de lumière et spacieux- avec sa verdure qui fonctionne comme une machine, avec un corps médical expérimenté appuyé par une équipe médicale chinoise (quatre gynécologues), trois médecins en pédiatrie, trois réanimateurs spécialisés et un médecin en gynécologie – obstétrique Selon les statistiques du premier semestre avancées « sur 5 000 accouchements, on compte 182 naissances de jumeaux), 33 triplés et 4 quadruplés et le reste a connu des interventions normales et des césariennes. » . Elle comprend à présent plus de 105 lits, une unité d'obstétrique avec une salle de pré- travail ( 15 lits ), deux salles de naissance et une salle de césarienne (16 lits) unité de grossesse de haut risque (17 lits ), réanimation ( 11 lits ) la salle de transfert avec ( 24 lits ) quant à la salle de suivi est dotée de (26 lits ). Le collectif de la Caisse a été félicité par le nouveau wali lors de son passage sur les lieux . Avec un fichier d'affiliation de 500 employeurs et 220 000 assurés, l'organisme sera prochainement par quatre nouvelles annexes dotées de haute gamme des équipements de la nouvelle technologie selon les instructions par le chef de l'exécutif. La visite a été bouclée par la visite de l'une des infrastructures les plus importantes de la région, elle accueille quotidiennement plus de 200 patients spécialisés en ORL et en chirurgie dentaire. Avec le lancement d'une panoplie de projets du secteur de la santé, on signale les hôpitaux de Mahdia, Frenda, Ksar Chellala ont la plupart quarante ans d'âge. Ses infrastructures sont actuellement débordées, surcharge des malades en état vétuste avancé ont atteint parfois le seuil des « 200% » de leur capacité. A l'exemple de l'hôpital Youcef Demerdji, le service de pédiatrie a enregistré le début du mois d'aoÛt quatre nourrissons par lit entassés comme des poussins dans un poulailler, dont le plus grave les blocs opératoires sont cadenassés dont on ignore le motif. L'un des plus anciens hopitaux de l'Ouest ne semble pas renouer avec la propreté, l'hygiène et la salubrité, pour s'en convaincre de cette amère réalité, il suffit d'inviter la passant de faire un tour au niveau de cette enceinte, pour constater de visu, une mini-décharge publique, véritable dépotoir et un bac à ordures dans un état déplorable dont le plus grave les espaces verts sont réservés aux animaux. Les ordures rebelles, ce tas d'immondices au sein de cette noble institution, est précisément aux pavillons des bambins censés être un modèle en matière de propreté et de salubrité, pourraient être la cause de la prolifération de rats, moustiques et autres bestioles nuisibles à la santé. Cette infrastructure qui reste loin des regards des responsables locaux La même image désolante soit à Tiaret ou ailleurs, les hôpitaux sont dans un état lamentable et déplorable ; qui n'honorent point cette noble structure hospitalière. Malgré les instructions du ministre DE LA Santé Boudiaf lors de sa visite à Tiaret, les infrastructures restent engagées sur le même rythme, ce qui laisse la balle dans le camp des responsables concernés, sans commentaire.