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La police traite inhumainement les réfugiés
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 09 - 2015

Selon le quotidien espagnol La Razon, quelques 5 400 Syriens sont entrés à Mellilia via Beni Ansar depuis le début de l'année 2015. 1 300 d'entre eux se trouvent encore au Centre de résidence temporaire des immigrants.
Ce chiffre dépasse celui de l'année dernière qui a enregistré l'arrivée de 3077 Syriens à Mellilia. «Cette croissance peut s'expliquer par le fait que le système utilisé par ces Syriens pour entrer dans notre pays, parfois en usant de faux documents, a montré son efficacité et il est moins dangereux que le choix de la voie maritime ». Informe-t-il. Au début du mois de septembre 2015, le ministre de l'Intérieur espagnol, Jorge Fernandez Diaz, a appelé à une intensification des mesures de contrôle des demandeurs d'asile fuyant la Syrie,de peur qu'une 'infiltration de membres du groupe terroriste Etat islamique (Daech) ne serait réelle «L'Espagne ne refusera le droit d'asile à personne mais il faut intensifier les contrôles en accueillant ces personnes. L'immense majorité est composée de réfugiés qui fuient la guerre, la terreur, mais nous ne pouvons pas oublier qu'il y a aussi là-bas Daesh et ces barbares ont démontré qu'ils sont capables d'exécuter leurs menaces ». a-t-il avancé dans un entretien au quotidien espagnol ABC. Dans ce volet il est à noter que le gouvernement espagnol a accepté le quota proposé par la Commission européenne pour la répartition des réfugiés fuyant le conflit en Syrie. Ce pays compte accueillir 14.931 personnes, qui s'ajoutent à 2.749 autres déjà comptabilisées, soit 17.680 personnes au total. L'Etat de crise en Hongrie L'arrivée en masse des réfugiés syriens ont mis la Hongrie dans une position de crise en raison d'une immigration massive tandis que l'Autriche a dû temporairement suspendre les liaisons ferroviaires transfrontalières qui sont débordées par de nouvelles arrivées de réfugiés et de migrants. Dans une seule matinée, près de 4.000 personnes ont franchi à pied la frontière entre les deux pays ayant des capacités d'hébergement déjà saturées. Devant cette grande crise jamais vécue le ministère de l'Intérieur a proposé l'instauration d'un état de crise. Selon le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban, cette proposition sera examinée en conseil des ministres. C'est une mesure qui vise à renforcer les contrôles sur l'arrivée de migrants prévoyant notamment que le franchissement de la barrière actuellement en construction à la frontière avec la Serbie, dans le sud du pays, constitue une infraction pénale passible de la prison. La construction de cette barrière de 3,5 mètres de haut, le long des 175 km de frontière avec la Serbie, pourrait être achevée début octobre 2015 avec plusieurs semaines d'avance. Depuis le début de l'année, plus de 160.000 migrants et réfugiés fuyant les guerres, les persécutions et la pauvreté au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique ont atteint la Hongrie via les Balkans. L'Autriche et l'Allemagne ont décidé d'ouvrir leurs frontières, provoquant un impressionnant exode à travers la frontière hongroise. Des dizaines de milliers de personnes sont passés depuis en Autriche, d'où la plupart ont poursuivi leur route vers l'Allemagne. Mais les autorités autrichiennes et la compagnie ferroviaire autrichienne ÖBB, qui assure une large part de ces mouvements de populations, ont dû temporairement interrompre les liaisons avec la Hongrie, incapable de faire face à la surcharge du trafic. De son côté, la société des chemins de fer hongrois MAV a mis des trains de remplacement ayant pour terminus la ville frontalière de Hegyeshalom afin de normaliser le trafic. Plusieurs millions de réfugiés syriens pourraient trouver l'asile en Europe s'il n'est pas mis fin à la guerre en Syrie a indiqué le directeur régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) pour sa part a demandé la création immédiate de centres d'accueil de taille suffisante en Italie, en Grèce et en Hongrie. Le Haut Commissaire de l'Onu pour les réfugiés a dit dans un communiqué « Nos premières estimations montrent des besoins supérieurs mais la priorité doit maintenant être de s'assurer que tous les Etats membres participent à cette initiative et qu'elle est mise en œuvre immédiatement ». Le HCR a annoncé que l'agence onusienne allait envoyer des structures préfabriquées pour loger 300 familles en Hongrie avec l'accord des autorités de Budapest. Quelque 7.600 migrants sont entrés en Macédoine en provenance de Grèce sur une période de 24 heures. indique-t-on. Une vidéo clandestine, dont l'enregistrement a été fait à l'intérieur du plus grand camp de migrants de Hongrie, situé à Roszke à la frontière Serbe, dévoile de quelle manière sont nourris les réfugiés. C'est une bénévole autrichienne, Michaela Spritzendorfer, qui a fait cette vidéo montrant une masse de quelque 150 réfugiés en face de policiers qui lancent du pain à la foule, de la même manière que l'on nourrirait des animaux. La foule se bouscule lors que les sandwichs sont lancés par des policiers hongrois munis de casques et de masques hygiéniques.

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