La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a souligné, jeudi dernier, à Alger, la nécessité d'humaniser les centres pour personnes âgées et catégories vulnérables. «L'humanisation des centres relevant du ministère de la Solidarité nationale est désormais nécessaire», a affirmé Mme Meslem lors d'une visite au centre pour personnes âgées de Bab Ezzouar à l'occasion de l'Aïd El Adha, en compagnie du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Noureddine Bedoui, du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, de la ministre déléguée chargée de l'artisanat, Aïcha Tagabou et du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Après avoir adressé les vœux de l'Aïd ainsi que la délégation ministérielle l'accompagnant aux pensionnaires du centre qui ont assisté au rituel du sacrifice, Mme Meslem a révélé que «des responsables de certains établissements et centres relevant de son ministère destinés aux catégories vulnérables (personnes âgées, femmes violentées, enfance assistée et personnes aux besoins spécifiques) ont été démis de leurs fonctions pour négligence des valeurs humaines à l'égard de ces catégories», dont l' ex-directeur du centre de Bab Ezzouar. «Je continuerai mes visites d'inspection inopinées à ces établissements à travers l'ensemble du territoire national pour veiller au un bon traitement des pensionnaires», a-t-elle ajouté. Elle a en outre rappelé dans le même contexte, que «l'Etat algérien a établi plusieurs lois pour la protection des catégories sociales vulnérables telles que la loi sur la protection des personnes âgées, la loi sur la protection des personnes aux besoins spécifiques, la loi relative à la protection de l'enfance assistée et celle ayant trait à la protection de la femme». Pour sa part, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a estimé nécessaire de veiller au respect des valeurs de solidarité notamment à l'égard des catégories vulnérables précisant que l'Etat a mobilisé «d'importants moyens» pour la prise en charge de ces franges de la société. Bedoui a ajouté que la «prise en charge de ces catégories est une responsabilité qui incombe à tous les membres de la société».