Quand certains médias se déchaînent sur Gourcuff, il y a certainement anguille sous roche. Ils le font si bien pour diaboliser un entraîneur non encore initié à leur jeu interlope visant à le décrédibiliser avant de le pousser vers la porte de sortie. Ces attaques, bien concoctées savamment orchestrées, dégagent des relents de roussi d'autant que le moment est bien choisi pour remettre en question ses compétences dans des diatribes qui ressemblent à s'y méprendre à celles ayant précédé le départ de Saâdane. Pire encore, il est lui reproché son incapacité à maîtriser le groupe et son flegme breton qui, selon ces médias, ne convient pas à la mentalité algérienne et sème la zizanie en équipe nationale. Quoi d'autre encore sinon que ce déchaînement jette le discrédit sur ces médias connus pour leur implication dans tous les problèmes vécus par le Onze national. Est-il concevable qu'à la veille du match contre la Guinée, ceux-ci sortent de leur léthargie pour semer le trouble dans le groupe ? Les mêmes médias ont tenté le diable avec Halilhodzic, joué le même jeu et noirci son image mais celui-ci a tenu bon, résisté aux tempêtes médiatiques et s'en est allé au Brésil balayer du revers de la main tout ce qui a été dit contre lui. Il leur a administré une gifle historique en tenant en respect le champion du monde, l'Allemagne que le Onze national a même failli battre. Mieux encore, il a conduit l'équipe nationale au second tour de la Coupe du monde, un exploit jamais réalisé jusque-là. Les médias en question se sont tus et n'avaient plus quoi dire sauf que de chercher encore des poux dans la tête du Bosniaque, y compris après son départ. Gourcuff apprend donc à connaître ces médias, spécialisés dans le dénigrement et dans les coups tordus. Résistera-t-il à toutes les attaques de ces derniers jours ou bien baissera-t-il les bras ? Seul l'avenir le dira.