«S'il veut revenir au FCE, les portes du FCE sont toujours ouvertes pour Issad Rebrab, et je suis prêt à lui apporter mon aide dans ses projets», a déclaré, hier, Ali Haddad, répondant à une interrogation en marge de l'ouverture du bureau régional du Forum des chefs d'entreprises à Béjaïa. Le président du Forum des chefs d'entreprises, Ali Haddad, a déclaré qu'il est prêt à renouer avec l'homme d'affaires, Issad Rebrab, ex-membre du FCE, sachant qu'il avait, dans son discours rendu hommage aux entrepreneurs de Béjaïa qui ont une renommée nationale et internationale, sans citer le nom de Rebrab qui lui, est natif de cette wilaya. Au sujet des entreprises et leur rôle dans le développement économique, Ali Haddad a déclaré que «sans une connexion forte entre l'Etat, les chefs d'entreprise, les travailleurs, les syndicats, les universités, nous ne pourrons pas réaliser nos objectifs de développement». Le président du FCE a insisté, lors de son discours lors de la cérémonie d'ouverture du bureau du FCE, sur la solidarité nationale pour avoir une économie riche et développée. «Nous voulons travailler avec vous – s'adressant aux entrepreneurs de Béjaïa – pour réaliser la diversification de notre économie, pour réaliser plus de croissance, pour développer l'esprit d'entrepreneuriat», a expliqué Ali Haddad, soulignant que «pour y parvenir nous devons, avant tout, travailler ensemble». Cela est fondamental Haddad, «c'est à cela que nous voulons travailler et que nous travailler depuis le début de cette année», a-t-il insisté. Par ailleurs, Ali Haddad a rappelé que 28 commissions ont été mises en place, composées des membres du FCE, et «nous avons élaboré des propositions pour l'émergence de l'économie nationale». Dans ce contexte, il a cité trois propositions déjà mises en œuvre, dont la dépénalisation de l'acte de gestion, le renforcement des missions des autorités locales, la baisse de la pression fiscale, et d'autres mesures également non négligeables. «Nous avons installé des comités mixtes avec tous les ministères économiques afin de rechercher ensemble les solutions adaptées aux dysfonctionnements de notre économie et relancer plus vigoureusement sa croissance.» Ce travail est complété, selon Ali Haddad, par «l'installation des délégués du FCE à travers tout le territoire national. Nous avons d'ores et déjà procédé à l'ouverture de nombreux bureaux du FCE, qui s'est également déployé sur le plan international, en installant des délégués dans les pays qui représentent un fort potentiel en terme d'opportunités de partenariat. A cet effet, Haddad a souligné que «nos délégués sont déjà installés à Dubaï, Paris, Madrid, Londres et bientôt aux Etats-Unis», expliquant que cette démarche vise le déploiement des entreprises algériennes sur le marché mondial. Le FCE croit à la capacité de l'entreprise pour contribuer aux changement profonds «auxquels aspire notre pays et c'est aussi l'entreprise qui sera le puissant levier de la construction de cette nouvelle ère de progrès». Réitérant son appel à la solidarité nationale pour l'émergence économique, Ali Haddad a dit que «nous avons besoin de construire un véritable partenariat entre les autorités publiques et l'entreprise, un partenariat fondé sur la confiance réciproque». «Nous devons travailler ensemble, créer les synergies entre les politiques publiques et les objectifs des entreprises.»