Trois formations politiques, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Front des forces socialistes (FFS) et le Front de libération nationale (FLN), sont en lice pour les prochaines élections sénatoriales, à Tizi Ouzou, prévues fin décembre. Les élus locaux, invités à s'exprimer, à bulletin secret, le jour du scrutin, auront à choisir entre les trois candidats en lice dont seul, du moins jusque-là, le FFS a dévoilé le nom de son candidat, en la personne de Hocine Haroun, l'actuel président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou. Le RCD qui vient en tête du classement en termes d'élus locaux, à Tizi Ouzou, et le FLN, ont opté pour les primaires prévues respectivement, pour le 14 et d'ici le 20, du mois en cours. Les élus du RCD auront à choisir entre trois candidats, le maire d'Iferhounene, Hamid Aït Saïd et les deux élus à l'APW, Malik Hessas et Saâdi Hadibi, alors que le FLN, seul un candidat, Kamel Ouguemat, le premier vice-président de l'APW, a, du moins jusque-là, affiché sa volonté de briguer le seul siège au Sénat en remplacement du sénateur, Mohand Ikharbane, élu sur la liste du RCD en décembre 2009. Contrairement aux sénatoriales précédentes, au cours desquelles, le tête de liste du plus vieux parti de l'opposition, le FFS, élu président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) est propulsé au Sénat, à la faveur de la coalition contractée avec les partis de la coalition, le FLN et le RND, ce rendez-vous électoral s'annonce serré pour les trois formations politiques en lice. La tenue à peine de cette élection pour le renouvellement partiel du Sénat annoncée, les formations politiques en lice sont sur le qui-vive et s'emploient à ratisser large. Des tractations de coulisses sont engagées en fonction des affinités mais aussi pour tenter de convaincre les élus du RND à voter en faveur de leurs candidats respectifs. C'est dire que la scène politique locale s'agite depuis quelques temps déjà. D'aucuns chez les observateurs s'accordent à dire qu'avec l'entrée en lice du FLN, le FFS part amoindri des voix de cet allié stratégique qui, avec le RND, a réussi à arracher la présidence de l'APW, avec le même nombre d'élus, 16 au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Un parti qui s'engage dans cette joute électorale avec les faveurs du pronostic pour garder ce siège au Sénat, revenu en 2009 à l'ex-P/APW (2007/ 2012), Mohand Ikharbane, élu sur la liste du parti de Mohcine Bellabes.