Placé sous le thème «Développement professionnel continu dans le monde arabe», le 4e Congrès de médecine générale, qui s'est tenu les 4 et le 5 décembre à Constantine, était marqué par la participation de sept pays arabes dont la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, le Liban et Dubaï, en plus de plusieurs spécialistes venus des quatre coins du pays. En marge du congrès, le président la Société algérienne de médecine générale (SAMG), Dr Redouane Hadjidj, a indiqué que le programme de développement professionnel continu des médecins généralistes mis au point par la Société algérienne de médecine générale (SAMG) permettra de réduire les dépenses de santé publique à travers un diagnostic précoce des maladies chroniques qui sera établi par le médecin de famille. Toutefois, le même responsable a souligné «l'impact économique du programme national du développement professionnel continu des médecins généralistes (ou médecins de famille) dans la mesure où il permettra aux praticiens d'établir très tôt les diagnostics et les bilans des personnes atteintes de maladies chroniques. Les médecins généralistes sont forts d'une formation de base efficiente, mais qui demeure inadéquate pour suivre le malade en extrahospitalier», a souligné le Dr Hadjidj, mettant l'accent sur «l'importance du développement professionnel continu des médecins généralistes appelés plus que jamais à assurer une prise en charge efficace des malades en dehors des structures hospitalières afin de réduire la pression sur les hôpitaux». Le développement professionnel continu des médecins généralistes constitue aujourd'hui une nécessité pour améliorer la société des médecins de famille, «une spécialité ancienne dans le monde arabe et nouvelle dans la région du Maghreb», a considéré le président de la SAMG, insistant sur «l'importance de l'implication de l'université dans la réussite de cette démarche». Pour rappel, la cérémonie d'ouverture du congrès national de deux jours avait été marquée, jeudi en fin de journée, par la présence du représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, Bah Keita, qui a présenté une communication sur les ressources humaines pour la santé en Afrique. Des communications portant, entre autres, sur la médecine de famille dans des pays arabes et sur les expériences vécues en la matière dans les pays du Maghreb sont au menu de cette rencontre qui s'est poursuivie, samedi, en ateliers consacrés à la société de médecine de famille.