La nécessité d'améliorer la formation des médecins généralistes pour une meilleure prise en charge des malades par la qualité du diagnostic, du dépistage et du suivi, a été mise en exergue samedi à Annaba à l'ouverture des premiers entretiens de médecine générale (EMG). Cette démarche "exige l'intégration à part entière du médecin généraliste dans tous les programmes de santé publique", ont souligné les participants, tout en mettant l'accent sur "l'importance du rôle de la médecine générale dans les soins de base et dans l'orientation du malade" vers les services spécialisés. Le médecin généraliste est "appelé à s'inscrire dans une nouvelle approche visant à réhabiliter son rôle dans la promotion de la santé de proximité", a soutenu la présidente du bureau de wilaya de Annaba de la Société algérienne de médecine générale (SAMG), Dr. Chahrazed Hani, estimant indispensable pour le médecin généraliste de "dépasser le stade de simple prescripteur de médicaments pour accorder une importance accrue à la formation continue". Les communications scientifiques qui ont marqué les travaux des premiers EMG ont été axées sur le bon diagnostic, les protocoles de soins, l'accompagnement des malades chroniques et l'usage rationnel des médicaments. Les travaux des premiers entretiens de médecine générale qui ont vu la participation de plus de 300 praticiens venus de différentes wilayas du pays, se sont poursuivis dans six ateliers chargés d'approfondir la réflexion sur la prise en charge des risques cardiovasculaires, du pied du diabétique, du stress en milieu professionnel, de la médecine de famille et de la pathologie de l'asthme. Cette rencontre scientifique est organisée par la SAMG, créée en 2011 avec comme objectif de développer la pratique de la médecine générale et de contribuer à la formation continue de praticiens.