Notre pays a décidé de se rapprocher d'un des pays émergents au deuxième sommet du Forum sur la coopération sino-africaine qui s'est ouvert vendredi à Johannesburg avec la participation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'Algérie semble, ainsi, de plus en plus se démarquer des principaux pays de l'OCDE qui accusent des déficits importants des recettes fiscales de l'imposition des bénéfices. Les pays les plus riches de la planète ayant une politique monétaire qui n'arrange en rien nos affaires, notamment notre politique monétaire, et comme on le sait à travers des bribes de communiqués de nos instances dirigeantes, la Banque d'Algérie a envoyé une note à l'attention des managers généraux des banques tant publiques, que privées, les appelant à utiliser le yuan comme monnaie de réserve à partie de 2016. La Banque d'Algérie a dans cette vision demandée aux banques commerciales à s'outiller pour constituer une partie de nos réserves de change en yuan. La solidité de la monnaie chinoise a fait ses preuves depuis des années, face aux principales devises comme l'euro, le dollar ou le yen. Dans cette optique de changement stratégique partenarial, «Abdelmalek Sellal est intervenu au cours de ce sommet pour marquer l'engagement de l'Algérie à prendre toute sa part à cette dynamique de partenariat stratégique entre l'Afrique et la Chine. La place devant échoir à l'Algérie ne pouvant être qu'à la mesure du niveau exceptionnel comme de la dimension stratégique des relations algéro-chinoises», d'après ce que rapporte une dépêche de l'APS Dans une déclaration particulièrement suivie et applaudie, le président Mugabe est revenu sur la qualité des relations qui ont toujours lié la Chine à l'Afrique, en mettant en exergue son appréciation comme celle de ses pairs africains de l'engagement de la Chine aux côtés de l'Afrique et de son soutien aux efforts des pays du continent visant à conquérir la place qui leur sied dans le concert des nations, ainsi que l'appui constant et conséquent à ses pays dans leur entreprise résolue de développement socioéconomique. En contre-partie de l'aide multiforme chinoise, les pays africains s'engageront à assurer la livraison des matières premières dont le continent regorge. Dans ce protocole d'accord, la Chine mettra à la disposition des pays africains une large gamme des équipements industriels, pour la transformation locale des matières premières. Ce transfert technologique n'a jamais bénéficié aux Africains, de peur que le système, basé sur la liberté d'entreprises ne s'effondre, pourtant ce transfert de savoir-faire est la condition essentielle pour sortir rapidement les africains de leur sous développement. C'est en ce sens que les chefs d'Etat et de gouvernements africains ont appuyé leurs discours pour réclamer une coopération plus concrète et «un "soutien plus accru" de la Chine aux efforts de l'Afrique visant à développer, et à promouvoir une réelle économie industrielle locale qui passe nécessairement par le renforcement de ses capacités humaines, et un transfert effectif de la technologie, gage fondamental d'une croissance soutenue». La nécessité de la création de richesses et de l'emploi en Afrique a aussi été soulignée par nombre d'intervenants lors de cette cérémonie. Enfin, un hommage particulier a été rendu au partenaire chinois pour son engagement de toute première heure sur tout le continent africain en matière de réalisation d'infrastructures de base et de projets structurants.