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Benzema, le mal-aimé des Français...
Publié dans La Nouvelle République le 14 - 12 - 2015

Il ne veut pas d'un «virus» au sein des Bleus. Une aubaine. Peut-être même une prière faite un jour pour se débarrasser de Karim. Aujourd'hui, les choses sont claires, il s'est exprimé dimanche avec son faux sourire agaçant. Face aux caméras de téléfoot de TFI, le sélectionneur de l'équipe de France va droit au but.
Il couvre son Mathieu et lâche en direct Benzema. Quelle manière de remercier celui qui avait tant donné à l'équipe de France. Pas de regrets, alors aucun. Jugez en : «On ne peut pas placer sur le même niveau» Mathieu Valbuena, victime d'une tentative de chantage à la sextape et Karim Benzema, mis en examen dans cette affaire, Mathieu Valbuena est victime, Karim et lui, on ne peut pas les placer sur le même niveau. Mathieu, on ne lui reproche rien et il n'a rien à se reprocher», a-t-il avancé Didier Deschamps sur le plateau de l'émission Téléfoot. «Il a pris, sur une affaire privée, la décision de porter plainte, c'est difficile parce qu'il y a beaucoup de battage médiatique, mais sur la situation sportive il n'a aucun souci, ce qui n'est pas le cas de Karim Benzema», la décision prise à son encontre est juste et indiscutable. Son avis sur la question, sur un sujet sensible oblige, il adopte un ton de rigueur. Difficile d'en être autrement. «Vous connaissez la position prise par mon président. Je la comprends et je l'accepte», avance-t-il et d'ajouter «moi je suis sélectionneur, j'ai des décisions à prendre, il y a des listes à faire, la prochaine c'est au mois de mars, mais l'important c'est l'institution. L'institution, c'est la fédération, le président et par rapport à l'éthique, à la morale, je trouve que sa décision est logique.» Avant de mettre de l'eau dans son verre, il dira : «C'est la situation d'aujourd'hui. Mais aujourd'hui, je n'ai pas de match. Je n'ai pas de match demain non plus, ni après-demain ou dans dix jours», reconnaît le sélectionneur des Bleus, qui laisse entendre, sans le dire, que le timing n'a finalement aucune conséquence dans sa réflexion finale. Et ce dernier d'enchaîner : «La prochaine liste, je dois la faire à la fin mars. Dans trois mois. D'ici là, il peut se passer beaucoup de choses.» Dans ce long débat, on retiendra les principales réponses de Didier Deschamps qui n'a à aucun moment chercher ses mots, c'est un comme cet élève qui a bien révisé sa leçon avant de plancher sur sa compostions. Interrogé sur sa décision de ne pas appeler Mathieu Valbuena lors de la précédente convocation internationale, Deschamps n'a pas regretté sa décision. «Mathieu est quelqu'un de solide, mais il a traversé des moments qui sont pénibles pour lui, pour sa famille, a-t-il plaidé. Après il est dans une situation où il est victime, il n'y a rien à lui reprocher. Il a été sélectionné et sélectionnable et il le reste toujours. Lui aussi se serait bien passé de cette histoire-là.» Les deux joueurs ont pour le moment interdiction de se rencontrer. Cette décision, a expliqué Didier Deschamps, «je la comprends et je l'accepte. Moi je suis sélectionneur, j'ai des décisions à prendre, il y a des listes à faire, la prochaine c'est au mois de mars, mais l'important c'est l'institution. L'institution, c'est la fédération, le président et par rapport à l'éthique, à la morale, je trouve que sa décision est logique.» Interrogé sur sa décision de ne pas appeler Mathieu Valbuena lors de la précédente convocation internationale, «officiellement parce qu'il n'était pas dans les meilleures conditions psychologiques», Deschamps n'a pas regretté sa décision. «Mathieu est quelqu'un de solide, mais il a traversé des moments qui sont pénibles pour lui, pour sa famille», a-t-il plaidé. «Après, il est dans une situation où il est victime, il n'y a rien à lui reprocher. Il a été sélectionné et est sélectionnable et il le reste toujours. Lui aussi se serait bien passé de cette histoire-là.» Aujourd'hui, Benzema mesure les conséquences de ce qu'il aurait fait. Mais à Barcelone, une tonalité totalement différente à celle du sélectionneur français coupe le souffle à la FFF. «Ce qui me préoccupe aujourd'hui c'est le cas de Benzema», souligne l'entraîneur du Real de Madrid, «nous faisons tout pour le soutenir. Le club a pondu un communiqué concernant ce qu'il lui arrive, mais je veux, aussi, lui apporter mon soutien personnel puis celui du club... Il est pour nous un excellent joueur, c'est un joueur essentiel pour nous, je veux qu'il continue à marquer des buts. Nous lui faisons confiance à 100 %». Deux réactions diamétralement opposées. Didier Deschamps devrait prendre acte.

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