La vie au village Ath Ahmed, dans la commune d'Aït Yahia, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, semble s'être arrêtée depuis mercredi, après l'annonce du décès de son digne enfant qui a inscrit en lettres d'or son nom sur les pages éternelles de l'histoire de l'Algérie. Ce jeudi, seule la zaouïa de Cheikh Mohand Oulhocine est animée par un va-et-vient incessant de gens qui viennent présenter leurs condoléances à la famille de l'un des acteurs de la révolution du premier novembre 1954. La route, qui mène de Tizi Ouzou vers Aït Yahia, en passant par Aïn El Hammam, est particulièrement animée en ce jour férié du Mawlid Ennabawi Echarif. Des véhicules en provenance des wilayas de Tizi-Ouzou, de Bouira, de Boumerdès et de Béjaïa affluent depuis la matinée vers le village natal de Hocine Aït Ahmed. Des militants du FFS, des journalistes et autres citoyens ont décidé de se rendre dans le village où l'un des grands chefs historiques algériens a ouvert les yeux, pour lui rendre hommage et présenter leurs condoléances à ses proches. A la zaouïa de cheikh Mohand Oulhocine, Boussad Aït Ahmed, neveu du défunt, recevait les condoléances des visiteurs, visiblement émus par la triste nouvelle information tombée mercredi comme un couperet.n