C'est le 64e anniversaire de l'indépendance de la Libye commémoré le 24 décembre que Fayez Al-Sarraj a utilisé comme tribune pour préciser à qui veut l'entendre que dans le dossier de la sécurité, le chaos et la prolifération des armes étaient contraires à la notion de monopole de l'Etat sur l'utilisation de la force". Le nouveau chef de gouvernement a ainsi souligné que "le monopole de l'Etat sur l'utilisation de la force est ce qui réalise sa souveraineté sur l'ensemble du territoire national et lui permet d'établir la sécurité et la primauté du droit, ainsi que le respect des droits de l'homme". Et d'ajouter que cela ne peut être atteint que "par des institutions efficaces, en particulier l'armée, la police et les institutions judiciaires". Efforts de tous sur la réconciliation nationale Il a souligné que le dossier de la réconciliation nationale "exige des efforts de tous pour réconcilier et guérir la fracture pour mettre fin à la crise humanitaire et alléger les souffrances de nombreux spectres de notre tissu social et communautés en raison du conflit sur les réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur et à l'extérieur de la patrie". M. Al-Sarraj a également souligné que le gouvernement va travailler sur ces dossiers "sans relâche, à travers une vision claire, des objectifs et des mécanismes supposés être réalisés dans les plus brefs délais ; le gouvernement est conscient que d'autres dossiers chauds existent et il veillera à réaliser les aspirations du peuple libyen dans la transparence et l'intégrité des organes de l'Etat et établira le principe de reddition des comptes". La méthode Al-Sarraj pour relever les défis "Les critères de base dans la sélection et la nomination sont l'efficacité et la capacité de s'acquitter de son devoir", indiqué Fayez Al-Sarraj qui vise "la réalisation de l'intégration et de l'équilibre géographique dans les intérêts des citoyens, loin de la marginalisation odieuse et la centralisation". Le chef du gouvernement d'union nationale a fait état de la volonté de son cabinet de contrer les groupes terroristes et extrémistes qui cherchent à saper l'unité de la Libye et son intégrité territoriale, en ciblant la vie des citoyens, la sécurité et la stabilité à Benghazi et Syrte ou à Derna ou d'autres zones. Pour Al-Sarraj, traiter les dangers qui guettent le pays "est de la responsabilité de tous les Libyens avec à la tête le gouvernement", qui "fera tout son possible pour préserver la souveraineté de la Libye, et la consolidation en s'acquittant de son rôle en tant que partisan de la paix et de la sécurité, du développement économique à l'échelle régionale et internationale grâce à la coordination avec les pays voisins et amis". Précieux soutien international M. Al-Sarraj a souligné que le gouvernement de réconciliation nationale cherchera à profiter de l'élan de soutien international pour la Libye et l'utiliser principalement pour réaliser les intérêts nationaux, la sécurité de la Libye, la protection de ses frontières, sa stabilité et sa renaissance. Le chef du gouvernement de réconciliation nationale a fait part de sa confiance que les Libyens sont conscients des dangers auxquels leur pays fait face. "Nous sommes confrontés à des défis majeurs, notre crédit fondamental n'est pas une baguette magique, mais avec votre soutien, nous réussirons le pari." Il a indiqué que la patrie "ne sera construite que par le dialogue et le consensus" qui devraient être une culture sociale bien établie dans le pays.