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Le secteur de l'éducation livré à lui-même
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 01 - 2016

Une autre thérapie de choc pour le secteur de l'éducation à Tiaret suite au constat cinglant lors de la visite du premier responsable à travers les établissements scolaires des différents paliers, des lots au bonheur de la ferraille, des cadres sans expérience, des logements de fonction occupés par des personnes étrangères, des marchés douteux, des salaires fictifs et des décisions arbitraires. A quoi servent alors toute une pyramide et les milliards gaspillés pour mener une partie au gouffre et enterrer le reste. Un amer constat que celui qui a été relevé, lundi, par le chef de l'exécutif, lors de sa visite au chef-lieu de wilaya.
Un bon point pour le secteur de la santé et l'OPGI quant à l'éducation, la DJS, et la Culture, tous souffrent de déficit ainsi une panoplie d'infrastructures relevant du patrimoine de la commune à l'abandon pour une capitale avec une périphérique vit malheureusement encore à l'heure de l'isolement.
Beaucoup d'insuffisances ont été constatées, à commencer par les établissements scolaires, des cantines sans rations, des logements occupés illégalement, des lots d'équipements au bonheur de la rouille, et classes équipées de lots de ferraille. Un constat rageant, sur les travaux non effectués au chapitre de la maçonnerie, étanchéité et autres bricolages sont inscrit, dira un élu. Mais pour le wali, Bentouati Abd Salem, ces raisons ne justifient pas ce retard et la période hivernale pointe son nez.
Aussi, il a donné un délai pour mettre de l'ordre avant de tirer à boulets rouges sur l'ex-directeur de l'éducation limogé et ordonne l'ouverture d'une enquête approfondie sur la gestion catastrophique et chaotique de son secteur.
Deuxième découverte surprise de la journée, des lots de poêles, des climatiseurs, des équipements en bois et métalliques estimés à des centaines de millions de centimes stockés dans une salle de sport loin des regards dont on ignore son acheminement . Au niveau de l'établissement El Afflah, une salle de sport et le mur de clôture à la traîne, dont les travaux de réalisation ont été lancés depuis des années et qui n'ont pas été encore réceptionnés.
La raison ? L'infrastructure a été construite sur un terrain meuble, strictement déconseillé à la construction bien avant même les années 1980. D'ailleurs, l'engagement des travaux de ce projet ont engendré un glissement de terrain qui a coûté une seconde enveloppe financière colossale.
Pour beaucoup de géologues, un glissement de terrain destructeur n'est pas à écarter, surtout avec l'absence des arbres qui assuraient autrefois la fixation des terres. Mais ce qui a mis le chef de l'exécutif hors de lui, c'est le lot des produits chimiques destinés aux laboratoires scientifiques non utilisés et risquent un grand danger aux lycéens.
Au chapitre des logements de fonction, on compte 70 % du parc occupé par des personnes étrangères et des retraités radiés par le fichier national dont le plus grave certains responsables ont réussi de détourner des unités d'habitations à des fins personnels. Tel est le constat cinglant du premier responsable de la wilaya. Pour rappel, des décisions notifiées par l'institution judiciaire sont restées sans application, ajoute la même source.
Avec la nouvelle directrice, la ministre Benchetrit réussira-t-elle à mener la barque à bon port au contraire tant que les lobbies sont toujours en poste le secteur de l'éducation risque une destruction avec la politique héritée par les ex-responsables. Le service du suivi et de la programmation est devenu l'un des départements les plus sollicités par les responsables indélicats.
Si le premier a gaspillé plus de 12 milliards pour l'achat des équipements ne répondent pas aux normes, le second gère à sa manière des lots stockés dans les salles de sport, loin des regards à l'heure où des marmots sont entassés comme des poussins dans un poulailler.
Lors de notre virée à travers les 87 écoles primaires du chef-lieu de la wilaya de Tiaret, la majorité sans gaz, sans eau, des cours sans bitume, des tables, des chaises et des tableaux réformés quant aux cantines gérées par des fournisseurs plus proches des chefs d'établissement, ce que confirme le fichier des commerçants. Quant aux terrasses, elles sont réservés à la ferraille. Tel est le constat fait.
Un wali connu par sa carrière footballistique a échoué devant un proviseur. Ce dernier, qui a réussi de le stopper dans son camp et le dribble afin de lui éviter la visite de la salle de sport, la cantine, le dortoir des internes , et les sanitaires dont le plus grave est la disparition du véhicule de service.
Une question Madame la Ministre, les 717 établissements des différents paliers que fréquente le un tiers de la population de la wilaya de Tiaret, soit près de 280.000 scolarisés, est l'œuvre de qui ? Répondent-ils aux normes de sécurité, d'espace et d'étude est faite par qui pour son implantation ? Les rapports ficelés par les commissions dépêchées sont prises en considération, je dirai le contraire, à Tiaret, le missionnaire préfère prendre de l'air. Mais quel air.
Le montant alloué à la wilaya sur la baguette de 96 milliards de dinars dont 16 milliards consacrés au programme de reconstruction et de réhabilitation lors du quatrième mandat n'a pas trouvé son propre a été détourné vers d'autres cieux, ce qui a poussé la haute instance d'ouvrir une enquête approfondie sur les différents chapitres.
Lors de la rentrée scolaire, la première intervention du nouveau à peine installé : «Je suis venu à Tiaret pour travailler et non partager la tarte», et depuis le dossier volumineux du secteur de l'éducation est de nouveau à l'ordre du jour à l'occasion du Nouvel An, plus propice logiquement au taux des réussites sous le seuil de la médiocrité ou de balayer les lobbies qui se cachent derrière le tamis dans une école algérienne déclarée sinistrée.
A Tiaret, les cadres et la gestion sont de deux planètes différentes si les premiers sans niveau et sans expérience, la seconde est catastrophique chaotique, telles sont les cicatrices d'un corps fragile à la recherche d'une thérapie de choc. Sur les 123 escales lors des visites d'inspection de Hadj Bentouati Abedsalem, le wali de Tiaret, n'a été épargné de ces virulentes et pertinentes remarques à l'adresse des responsables et le plus remarquable, c'est le secteur de Benchebrit.
Et à Sidi Hosni, il a menacé le SG de saisir la tutelle : «Vous me torturez, vous êtes hors champ et votre secteur est sur cale.» Les œuvres sociales et l'autopsie d'un monstre, rien ne va plus dans les couloirs depuis l'élection de la nouvelle équipe, ne va plus dans les couloirs des œuvres sociales suite à la dernière élection de la nouvelle équipe.
Selon certaines sources, le torchon brûle avec les membres de l'UGTA au nombre de quatre majoritaires pour rafler le fauteuil de la présidence et les cinq autres des différents syndicats. Ce conflit a divisé les rangs et quatre membres ont claqué la porte pour interpeller la haute instance pour intervenir et prendre le problème au sérieux sur la gestion catastrophique et chaotique et de faire la lumière sur les 60 milliards de centimes consommés durant les deux dernières années, soit une moyenne de 3 milliards/mois.
Le plus grave, les bilans (moral et financier) non approuvés à ce jour et l'opposition interpelle la haute instance avec un rapport ficelé déposé au bureau des conseillers du wali pour l'ouverture d'une enquête sur les 800 prêts versés aux pseudo-bénéficiaires d'un montant de 105 000 DA avant les délais en guise de rafler le maximum de voix. Des accusations graves à l'encontre de l'équipe sortante, faut-il aussi signaler.
Les représentants indélicats ont bénéficié chacun d'eux des prêts allant de 200 000 à 500 000 DA chacun et des billets de voyage Omra, s'ajoutent des excursions à l'étranger au frais de la princesse pour leurs proches. Par ailleurs, on nous signale le fameux chapitre des frais de mission, la prime des 20 000 DA, et autres fausses écritures au volet des délibérations, nous ajoutent les mécontents.
Plus de 60 milliards destinés aux œuvres sociales sont déviés vers d'autres cieux. «Charité bien ordonnée commence par soi-même», dit-on. Plus grave encore, on avance la disparition des écritures comptables sur les achats fictifs, nous ajoute une source proche à l'exemple des tenues, des ballons, cadeaux et autres objets en plastique estimés à 5 000 DA la pièce dont le prix réel revient à l'achat d'un paquet de cigarettes.
A Tiaret, tout doit se télescoper sur une gestion transformée par la force des choses à des fins personnelles dont le collectif a bien bénéficié des séjours de l'autre Eldorado à maintes reprises, nous confirme que les lois de la République ont été bafouées et des chapitres anonymes figurent sur la gestion des œuvres sociales. A Tiaret, tout se transforme, si le premier trouve son compte, le second préfère rafler le maximum des voix, présidence oblige. Un organisme fantôme, un président à vie et les scandales en série à la taverne d'Ali Baba. Affaire à suivre de près.


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