Le SNML - Syndicat national des médecins libéraux vient de naître, son président , le docteur Benbraham Mustapha, nous a énoncé les événements ayant primé à cette éclosion. «Le SNML est survenu dans une situation convaincue par des choix basiques et politiques en matière de santé , à l'instar des conventionnements spécifiques, de la mise en œuvre de la loi sanitaire , la loi sur le médicament ainsi que les émoluments des prestations où le médecin libéral, en quête d'une identité professionnelle, n'a pas été sociétaire. » Constamment suivant notre locuteur, « après des années d'attente, de réflexion, d'hypothétique, d'échange d'amabilités tantôt pleines de déceptions, les médecins libéraux ont fini par être reconnus comme acteurs actifs et collaborateurs incontournables sur les questions touchant l'exercice libéral de la médecine en Algérie.» Lors de l'élection de la première section syndicale au niveau national qui s'est déroulée récemment à Tipasa, une région qui dispose de 300 médecins libéraux, toutes spécialités confondues, à l'instar des médecins généralistes, des spécialistes, des urologues, des ophtalmologues, des dermatologues, des gastro-entérologues et gynécologues, le Dr Benbraham, le président national, n'a pas mâché ses mots, lors du discours d'ouverture qu'il a formulé à l'occasion de ce concile, «les contrats qu'on nous a imposés s'apparentaient à des ordres où le médecin libéral n'était pas représenté, excepté au niveau du conseil de l'Ordre» . Un vibrant hommage fut rendu à la Cnas « grâce à laquelle fut obtenu notre agrément», a tenu à rappeler M. Benbraham. Ainsi , l'assemblée générale élective de la section syndicale de Tipasa du SNML qui s'est tenue ce jeudi passé au sein de la salle des conférences de la bibliothèque centrale de Tipasa a vu l'élection du Dr Brenkia Abdelmadjid, en qualité de président de la section syndicale, suivi par une vice-présidence attribuée à la Docteure Hadj Rabia , une spécialiste en gynécologie. Au niveau du Bureau de ces élections trônait le Dr Lebras, le doyen d'âge , qui tenait avec ses conseils éclairés à remettre le train sur ses rails, chaque fois que nécessaire, aidé dans sa tâche par la docteure Hadji, une cadette en âge de ce parterre de spécialistes, où on reconnaît d'autres vétérans de la médecine algérienne, à l'instar du Dr Djamaâ Lekbir, du Dr Bekhouche . Il y avait lors de ce conclave, la présence du Dr Sbaa, de la docteure Boudifa, du Dr Saifour , un autre spécialiste ORL de renom, du Dr Menzou, du dermatologue, le Dr Benali, et tant d'autres éminents médecins libéraux, qui sont venus et dont certains ont tenu à garder l'anonymat, dans le cadre de leurs interventions. La convivialité de ces retrouvailles et de ces rencontres médicales, ont, selon le Dr Benbraham « apporté le plus tant attendu par la création de ce syndicat », qui était, selon le Dr Menzou « une impérative nécessité, pour la défense des intérêts matériels et moraux du médecin libéral».