Les habitants du centre-ville de Chlef, n'en peuvent plus de voir leur cadre de vie se dégrader. S'il est vrai que la disparition des vendeurs à la sauvette leur a apporté un certain bien-être, d'autres problèmes épineux restent toujours posés notamment, les places de stationnement qui font défaut. Et pourtant, des parkings réservés aux résidents de certaines cités sont squattés par d'autres automobilistes tout au long de la journée. De 07h00 à 19h00, il est impossible de trouver une place libre pour stationner sa voiture. Pis encore, même les fonctionnaires des différentes administrations sont contraints de se rendre tôt au centre-ville pour garer la voiture dans les parkings de leurs lieux de travail. Même ces derniers affichent complet avant même qu'il soit 08h00, heure de commencement de travail. Les commerçants et les propriétaires de cafétérias et restaurants réservent des places de stationnement, pour les camions de livraison, aux moyens des cageots et des cônes de signalisation. «Pourtant, j'ai beau collé deux étiquètes d'interdiction de stationnement sur mon portail métallique, mais les automobilistes continuent à garer leurs voitures à l'entrée de mon garage. Parfois, l'automobiliste ne revient qu'après cinq ou six heures pour récupérer sa voiture», s'explique Khaled, un résident du centre-ville. Par ailleurs, de nombreux piétons et résidents se plaignent continuellement du stationnement anarchique des véhicules sur les trottoirs. En effet, cette situation empêche la circulation des piétons sur cet espace qui leur est réservé et les oblige à emprunter la chaussée, ce qui crée un réel danger. De plus, ces stationnements ne permettent pas au service de nettoyage d'assurer l'entretien des voiries. Il faut savoir que le code de la route prévoit et réprime ce type d'infraction d'une amende forfaitaire qui s'élève à 2000 DA voire 4000 DA. Les éléments de la police ne cessent pourtant de verbaliser systématiquement ce type d'infraction, en vain. Concernant les parkings à étages, l'on apprendra que le bureau d'études a déjà été choisi et que la sélection de l'entreprise de réalisation a été désignée en mars 2010. L'étude et le suivi ont, en effet, été confiés à un bureau d'études basé à Alger pour un montant de 1,2 milliard de centimes, selon les informations en notre possession. Le coût global du projet (entièrement en charpente métallique) s'élève, quant à lui, à plus de 40 milliards de centimes. Le financement a été assuré sur le budget de wilaya car les appels aux investisseurs privés ont été infructueux, à en croire les autorités locales. Le lieu d'implantation est situé à proximité du centre Larbi Tebessi (Ex-Creps), au centre de la ville de Chlef. Cette première infrastructure du genre, le parking à étages, devrait contribuer au désengorgement de la circulation, mais depuis 2010 le taux d'avancement des travaux n'a pas dépassé les 15% selon des informations concordantes. De plus, on apprend que deux investisseurs privés algériens ont investi pour la réalisation de deux parkings à étages au niveau du chef-lieu de wilaya de Chlef. D'une capacité de 300 voitures pour chacun, les deux projets de parkings à étages seront suivis par des bureaux d'études étrangers. Ces infrastructures devraient répondre aux normes internationales en matière de sécurité et de services.